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Dossier de la Rédaction

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Sos, passagers lésés

taxiEntre hausse réelle et abusive des tarifs, ils continuent en outre de subir la surcharge…

Samedi en fin de matinée, Jeannot T., commercial, stoppe un taxi du quartier Akwa pour la rue Koloko à Bonapriso. Il y a déjà trois passagers à l’arrière, alors Jeannot s’assied devant. Il sera bientôt rejoint.

La surcharge, il connaît, comme beaucoup à Douala. Durant le trajet, des gens montent et descendent. Le passager de devant est obligé de faire un petit exercice physique de temps à autre. A destination, il remet 200 F au taximan, lequel ne l’entend pas de cette oreille : il rappelle que c’est 250 francs ou rien.

S’ensuit alors une querelle : Jeannot T. estime qu’ayant subi la surcharge durant pratiquement tout le trajet, il n’est obligé de payer le plein tarif exigé. Finalement, les deux protagonistes ont fini dans un commissariat de la place. Question surcharge, les taximen « abonnés » n’ont apparemment pas l’intention d’abandonner l’option, malgré la hausse du prix du transport, 250 F le jour et 300 F la nuit.

Des tarifs pas toujours respectés dans certains quartiers, notamment dans la zone de Bassa ou après Akwa-nord. Pour les habitants, c’est galère. Non seulement les taximen font de la surenchère, mais le système de « bâchage » semble plus que jamais de mise. Avant, de Logpom pour l’Ecole publique de Deido, les clients déboursaient 200 F. Et 300 F pour le retour. Les transporteurs mettaient en avant l’état des routes et les embouteillages du soir. Sauf que maintenant, sans plus rien dire, dès le matin, ils augmentent le tarif. Aux passagers qui les stoppent, ils présentent trois doigts, pour dire, « c’est 300 francs, si vous êtes d’accord, montez ». Au retour, certains passent à quatre doigts… De fait, pour payer « seulement » 300 francs, il faut être tombé sur un taximan compréhensif.

Et comme on l’a dit, le fait de payer plus cher n’induit pas un meilleur confort pour le passager. Celui qui est surchargé doit juste prier pour ne pas embarquer avec quelqu’un qui transpire beaucoup, ou avec une femme dont une mèche lui restera sur la chemise et pourrait occasionner des questions difficiles à la maison. Les chauffeurs, eux, n’ont pas la pression. Certains « justifient » même leur hausse en arguant que les quartiers de la périphérie sont des « quartiers de riches ».taxi



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