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Dossier de la Rédaction

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Le Maracaña en ébullition

 L’ambiance était au rendez-vous, malgré une cérémonie de clôture anecdotique.

Démentielle. C’est le mot  adéquat pour décrire l’ambiance hier au mythique Maracaña de Rio de Janeiro.  Normal, direz-vous, c’était quand même une finale de coupe du monde. Mais c’était bien plus que ça avec ces retrouvailles entre deux vieilles connaissances qui se sont déjà croisé 20 fois. Mieux, il s’agissait de leur troisième confrontation en finale de la plus prestigieuse des coupes. Dans cette rencontre, l’Allemagne s’est montré la plus réaliste avec cet amorti de la poitrine puis une frappe du gauche de Mario Goetze à la 113e minute. La Mannschaft est donc à nouveau championne, 24 ans après son dernier sacre, contre l’Argentine déjà. Une quatrième étoile  qui ne semble que logique tant les joueurs de Joachim Löw ont été les plus solides et les plus réguliers tout au long du tournoi. Personne n’a vraiment été surpris que le sort de cette partie se décide après les 90 minutes règlementaires après les occasions ratées de part et d’autre. Cela a été un peu le lot quotidien depuis les 1/8e de finale. L’Allemagne a dû attendre les prolongations pour s’imposer devant l’Algérie (2-1). L’Albiceleste et passée par la même étape au second tour contre la Suisse, avant de gagner sa place en finale lors de la séance des tirs au but face aux Pays-Bas. La coupe du monde restera donc en Europe pour quatre années encore, mais c’est la première fois qu’une équipe du Vieux continent s’impose en Amérique.

Allemagne-Argentine était sans conteste un match animé, même si ce n’était pas forcément le plus beau de cette compétition. Mais il restera certainement dans les mémoires comme l’un des chauds. Parce que le plus croustillant de cette finale n’était pas forcément dans le spectacle offert par les 22 acteurs. Pour une fois en 64 matchs, les Brésiliens avaient quelque peu déserté les gradins. Pas de souci, l’ennemi argentin a comblé les vides, occupant près de la moitié des 78 000 places du stade. Et ils s’en sont pris directement à leur ennemi de toujours qui a préféré se ranger derrière l’Allemagne, malgré leur humiliation en demi-finale : « Brésil, qu’est-ce que ça te fait de voir papa à la maison ? », ont-ils repris en chœur pendant toute la partie. Du moins, jusqu’à ce but assassin qui va réveiller l’autre moitié des gradins.

Contrairement à ce que laissait supposer l’affiche, ce n’était pas vraiment une opposition Allemagne-Argentine, mais plutôt « Brésil-Allemagne contre Argentine ». La haine ancestrale entre le pays organisateur et son voisin sud-américain a nourri une folie quais-irréaliste tout au long de cette finale. A eux seuls, les supporters ont mis bien plus d’ambiance au stade que les stars programmées pour la cérémonie de clôture, en lever de rideau de cette finale. Il y avait pourtant du beau monde avec Shakira, Wyclef Jean ou encore Carlos Santana et on avait rêvé mieux comme au revoir de la part du pays de la Samba que ce spectacle d’une trentaine de minutes. Mais ce goût d’inachevé a été balayé par cette victoire, les Brésiliens prenant du plaisir à voir les larmes des coéquipiers de Messi. Ça met presque du baume au cœur des Brésiliens après les déboires de la Seleçao. Ce ne sont pas les échauffourées qui ont éclaté aux alentours du Maracaña, avec plus d’une centaine de manifestants dispersés au gaz lacrymogène par la police qui gâchera la fête. Finalement, papa aurait mieux fait de rester chez lui.


-Le match a tenu toutes ses promesses côté ambiance.


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