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Dossier de la Rédaction

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Un litige foncier fait deux morts à Massakal

case-brule-nordLes populations de deux villages se sont affrontées jeudi dernier pour une parcelle de terrain fertile.

La vie reprend timidement à Massakal, localité située à une quarantaine de kilomètres de Maroua, dans l’arrondissement de Gazawa. Le 10 juillet dernier, les populations de Ndouroum, dans l’arrondissement de Meri, ont fait irruption à la chefferie de Massakal.

Ils ont saccagé le domicile du chef, déchiré et brûlé le drapeau du Cameroun. Dans le village, ils ont incendié 23 cases, deux motos, cinq motopompes, des chèvres, des moutons, des vêtements et dans le coup, ils ont brûlé vive une handicapée, princesse de Massakal, la nommée Mairamou Abdoulaye, 18 ans. A l’origine de cette descente punitive, la mort de Maïna, un habitant du village Ndouroum. Ce dernier a rendu l’âme à l’hôpital de Mokolo des suites des coups de machette que lui a infligés le chef de Massakal, dans sa plantation quelques jours avant.

En fait, la pomme de discorde entre les populations des deux villages est une parcelle de terre située dans le village Massakal. Cette plaine fertile est cultivée à la fois par les populations de Massakal et celles de Ndouroum. Ces deux localités appartiennent à deux arrondissements bien distincts, Meri et Gazawa dans le département du Diamaré. En 1995, le préfet du Diamaré de l’époque avait eu à régler ce litige qui opposait les  populations des deux localités dans l’exploitation de cette parcelle de terre. Il leur avait été demandé d’avoir des comportements responsables. Selon l’actuel préfet du Diamaré, Ernest Ewango Budu, les deux communautés étaient toutes d’accord. Un calme apparent a régné jusqu’à ce que le chef de Massakal, commence à boycotter cette décision. Il chasse les populations de Ndouroum et revend les terres. Suite aux plaintes des uns et des autres, les autorités administratives ont multiplié des descentes sur le terrain, question de rappeler à chaque partie ses responsabilités et les droits des autres. Toujours selon le préfet du Diamaré,  les négociations étaient même en cours pour trouver une solution définitive arrangeant tout le monde. Mais à la surprise de tous, le chef de Massakal fait une descente musclée sur le terrain litigieux accompagné de ses lieutenants. Pendant que ses lieutenants tiennent en respect le fils d’un certain Maïna, agriculteur trouvé dans son champ,  le chef assène des coups de machettes au père.  Cause de sa mort deux jours après. D’où la colère des populations de Ndouroum. Le préfet du Diamaré a instruit une enquête, question d’établir les  responsabilités de chacun et de leur faire assumer les conséquences. Pour l’heure, les chefs des deux cantons sont gardés à vue.case-brule-nord

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