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Dossier de la Rédaction

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La bonne saison des crédits scolaires

Depuis un mois, les offres sont nombreuses dans les banques. Elles sont proposées en fonction du salaire du client.


« Depuis le mois de juin 2014, on est submergé avec les demandes de crédits scolaires et universitaires et c’est à se demander si c’est pour préparer les rentrées. C’est notre première expérience à la demande de nos clients et presque tous se bousculent dans nos agences », a expliqué un responsable d’Afriland First Bank vendredi dernier à Yaoundé. C’est la même situation qui prévaut à la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), à Union Bank of Cameroon (Ubc), comme dans  les autres banques commerciales, depuis la même période. « Les demandes de crédit sont ouvertes de juin à octobre 2014, afin de permettre à nos clients, notamment aux parents avisés, de bien préparer les rentrées de leurs enfants et de pouvoir rembourser leurs prêts en dix mois », indique un banquier. « C’est maintenant qu’il faut les préparer pour éviter de courir dans tous les sens à la dernière minute. J’ai demandé 500 000 F pour payer la scolarité et les fournitures scolaires », lance un parent d’élève.

Pour aguicher la clientèle, chaque banque y va de son affichage publicitaire. Et ça marche ! « Actuellement, nous avons 13 000 dossiers accordés pour environ sept milliards de F », indique un responsable de la Bicec. A Ubc par contre, pas besoin de publicité. « Nous avons déjà déboursés près de trois milliards de F. Et ça continue », assure-t-on dans cette banque. Dans chacun de ces établissements, ces crédits sont octroyés en fonction du salaire du client en 48 heures accompagné d’autres conditions à remplir, pour un minimum de garantie. Il s’agit entre autres d’une demande de crédit, de l’attestation irrévocable du virement bancaire, d’un contrat pour les contractuels ou alors de la décision ministérielle pour les fonctionnaires, de l'attestation de présence effective au lieu de service, d’un bulletin de paie datant de moins de trois mois, du montant maximum du crédit correspondant à 1/3 du salaire multiplié par 10, du nombre de mois que va durer le crédit. A Ubc, par exemple, le taux annuel de remboursement se situe à 15 % plus la TVA. Ce qui veut dire en guise d’illustration que pour un crédit d’un million de F, les intérêts s’élèveront à 125 000 F plus 24 063 de Tva. Donc, le client aura à payer un total d’1million 149 063 F.

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