Le Festival des arts et du théâtre pour l’enfant africain s’est déroulé du 8 au 10 juillet dernier à Yaoundé.
Un défi constant, mais toujours relevé. Le Festival des arts et du théâtre pour l’enfant africain en était à sa 16e édition en 2014. Et malgré les finances toujours aussi difficiles à extirper aux potentiels promoteurs, aux dires des organisateurs, les enfants ont eu leurs spectacles. Le côté ludique assuré, formations mais aussi ateliers de danse, de théâtre et de dessin d’artistes en herbe ont été organisés durant trois jours. Des défilés de mode, des prestations de clowns et des concerts de musiques urbaine et traditionnelle ont également meublé les journées de cette 16e édition. Des compagnies comme « Mook » et sa pièce « Château de mille facettes », des groupes de danse à l’instar des « Top Boys 3 » ont assuré le show. A Yaoundé, c’est le Centre de la jeunesse et de l’animation situé au quartier Madagascar, qui a accueilli l’essentiel des articulations. La période des grandes vacances, propice à cet événement, a permis la participation de nombreux jeunes de Yaoundé et ses environs.
De la cérémonie d’ouverture le 8 juillet à la clôture le 10 juillet dernier, sans omettre les différentes formations. Une diversité culturelle impressionnante dans cet espace sous la tutelle de la commune de Yaoundé I. Occasion pour le président du Fatea, Bienvenu Mbala dit Bengoula Show, de découvrir des talents et d’en polir d’autres. Contribuer à l’éducation et à la formation des enfants au moyen des arts scéniques, c’est l’un des objectifs de cette nouvelle édition du Fatea. Parrainé par le ministère de l’Education de base et organisé par l’association Théâtre Bengoula International (TBI), le Fatea continue d’évoluer chaque année un peu plus. Une éclosion réelle, Bengoula Show l’attend encore malgré 16 ans d’existence. Une vision qui va de paire avec des financements sûrs.
