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Dossier de la Rédaction

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Interview: «Nous cherchons de nouvelles vocations»

Daniel Ngoa Nguele, directeur de l’INJS, parle du programme Sports-loisirs-vacances
de cette année.

Pourquoi chaque année, l’INJS organise-t-il l’opération INJS-sports-loisirs-vacances ?

C’est déjà une tradition. Lorsqu’on peut organiser une activité sur vingt ans, ça veut dire que c’est une activité qui marche. Ça veut dire qu’il y a une demande sociale et nous essayons de répondre à la demande sociale.  Chaque année, nous recevons près de 2500 à 3000 jeunes de toutes les couches sociales, races et origines ethniques, qui se retrouvent à l’INJS, sans distinction, pour les activités sportives, socio culturelles et éducatives.

Ils le font parce qu’ils sont encadrés dans un espace sécurisé et par des personnes, compétentes, qualifiées, qui ont une expertise en la matière. C’est pour cela que chaque année, l’activité connaît un succès retentissant.

Quels sont les principales innovations cette année ?

Nous insistons sur le sport et l’éducation physique, ainsi que les activités sociales et culturelles, pour soutenir l’éducation civique. La notion de civisme est à la base de la construction d’une République exemplaire telle que voulu par le chef de l’Etat depuis sa prestation de serment en novembre 2011.

Nous nous disons qu’à travers le sport, on peut permettre aux jeunes Camerounais de s’adonner, de se donner au respect des institutions, des emblèmes, de l’environnement et au respect de la nation. C’est la raison pour laquelle nous avons insisté cette année sur l’éducation civique à travers le sport et le jeu.

Il y a aussi cet aspect d’olympisme. De quoi s’agit-t-il ?

L’éducation civique intègre aussi les valeurs d’olympisme. Ces jeunes qui ont accepté de vivre ensemble sur la base de la tolérance, doivent apprendre les valeurs morales, de civisme et d’olympisme, pour être de bons citoyens. Nous venons de vivre un ensemble d’évènements lors de la coupe du monde 2014, tant ici au Cameroun que sur le terrain au Brésil. Il est question pour nous comme éducateurs, comme formateurs de dire plus jamais ça.

Faire du jeune Camerounais qui s’adonne au sport, une personne qui sait respecter l’autre, qui sait se respecter, qui sait respecter la nation, qui se donne avec patriotisme. C’est notre contribution a l’édification d’un sport porteur de valeurs et de gloire pour la nation camerounaise.

Nous sommes à la 20e édition, quel bilan faites-vous et est-ce que vous avez atteint vos objectifs ?

Il y a eu émergence d’un certain nombre d’athlètes à partir de nos opérations. Il y en a qui sont professionnels en boxe. Il y  en a dans d’autres disciplines sportives, telles que le volley-ball, le handball et le basket-ball qui sont des internationaux. Il ya en a même qui se retrouvent dans des équipes de première division en football. Donc, le caractère prospectif des jeunes talents existe.

Du côté des activités socio-culturelles, il y a des jeunes artistes qui ont émergé. On ne peut pas dire que notre objectif est atteint, parce que nous ne limitons pas dans le temps ce que nous recherchons. Nous cherchons simplement qu’à toutes les opérations, on ait de nouvelles vocations en matière de sport et de culture, qui puissent naître et prospérer parce qu’ayant reçu une base de formation de qualité, qui soit fiable et viable.

Notre horizon est lointain tant que la nation camerounaise aura besoin de jeunes talents en matière de sport et en matière de culture. Voilà l’esprit de cette opération.


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