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Dossier de la Rédaction

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Vers la concrétisation de la Foece africaine

 Malgré de nombreux obstacles, la mise en œuvre de la Force africaine est imminente.

Le dernier sommet de l’Union africaine s’est achevé sur une note d’espoir, en ce qui concerne la Force africaine. A Malabo, 12 Etats se sont engagés, sous la conduite de l’Afrique du Sud et de l’Egypte, à créer une force pour assurer les missions de pacification sur le continent. Une entité qui pourrait regrouper 20 000 soldats, dont l’opérationnalité est envisagée pour la fin de cette année. Pour certains observateurs, il s’agit d’un pas important dans la perspective de la mise en œuvre de la Force africaine en attente (FAA).

En effet, l’idée d’une défense commune a été évoquée pour la première fois en 1958 par le Premier ministre ghanéen et grande figure de l'anticolonialisme, Kwane Nkrumah. En 56 ans, il y a eu beaucoup de discours, mais aussi d’importantes avancées. C’est ainsi qu’au XXVIe sommet de l’OUA en 1990, « les chefs d’État et de gouvernement s’engagent à œuvrer conjointement en vue du règlement rapide de tous les conflits du continent en donnant à l’OUA les moyens adéquats», nous rappelle le Pr. Joseph Vincent Ntuda Ebode, géostratège. Puis, au début des années 2000, l’Union africaine (UA) créée son Conseil de paix et de sécurité (CPS), doté de  larges pouvoirs en matière de prévention, de gestion et de règlement des conflits. Parmi les outils de ce mécanisme figure l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dont la FAA constitue l’une des composantes majeures. Cette force se structure en cinq brigades sous-régionales, repositionnées dans chacune des cinq sous-régions, ajoute le chef du Centre de recherche d'études politiques et stratégiques (CREPS). Et de préciser que la brigade d’Afrique centrale en Centrafrique, s’appelait Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC). Mais, avec l’intervention de l’ONU, cette force s’est appelée Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) et à la suite de la dernière crise, la MICOPAX s’est  transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

La FAA, dont la mise en place est annoncée pour 2015, devra être en mesure de regrouper de 25 000 à 32 000 hommes, selon Jeune Afrique. De même, elle pourrait se décliner sous la forme de forces régionales ou d’une force continentale. La France s’est d’ores et déjà engagée, par la voix de son président, à former 20 000 soldats de cette institution. L’Union européenne, de son côté, prévoit d’apporter un soutien financier. De quoi aider l’UA à rassembler le financement nécessaire à sa mise sur pied. Le général Sékouba Konaté, haut représentant de l'Union africaine pour l'opérationnalisation de la FAA, évaluait ce financement à au moins 83 millions de dollars (env 46 milliards de F),  en 2011. En attendant, ces avancées et promesses permettent déjà à la présidente de la commission de l’UA, Dlamini-Zuma, de caresser le rêve d’une Afrique débarrassée des bruits des armes à l’horizon 2020.

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