Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La congestion reste d’actualité au Port de Douala

Malgré des mesures d’urgence, l’espace portuaire souffre toujours du phénomène.


Selon Gabriel Manimben, Dg de l’Agence de Prestations Maritimes, opérateur sur la place portuaire, 23 navires étaient stationnés au port de Douala, à la bouée de base, en attente d’accostage, en date du 16 juillet 2014. Le plus ancien étant sur site depuis le 21 mai 2014. Parmi ces navires, figurent 13 porte-conteneurs. A cause de la congestion portuaire, les navires trainent à accoster pour être chargés ou déchargés. Conséquence, les navires exigent des taux de fret plus élevés pour venir à Douala. En effet, les surestaries, indemnités que l'affréteur doit payer au propriétaire du navire, dans un affrètement au voyage, quand le temps de chargement et/ou déchargement dépasse le temps de planche prévu dans le contrat de voyage, sont évaluées à 7,5 millions de F par jour. Des taxes que les importateurs pourraient répercuter sur les prix des marchandises sur le marché.

Lors de son dernier Conseil d’administration, l’Autorité portuaire nationale (Apn) est revenue sur cette « situation intenable » au port de Douala. Une situation causée d’une part par l’exigüité physique du port, dont les capacités (10 millions de tonnes) sont à présent dépassées selon les divers opérateurs. D’autre part, la situation de conteneurs abandonnés qui encombrent les aires de stockage est également décriée. « C’est l’importateur camerounais qui en est la cause. Celui qui est à Ankara, à Paris, à Anvers, il envoie le container, qui reste là pendant des années. Quand ils veulent récupérer leur bien, ils veulent le faire gratuitement, alors que le délai de franchise est dépassé depuis longtemps et celui qui a assuré le gardiennage réclame ses frais. Frais qui dépassent parfois la valeur du contenu », apprend-on du côté du Port autonome de Douala (Pad).

Par ailleurs, les opérateurs opérant sous concession sont également indexés, à cause du non renouvellement de leur outil de production, dépassé aujourd’hui en termes de capacité et de technologie.

A l’initiative du Comité FAL, une concertation d’urgence s’est tenue au début du mois. Certaines mesures ont été prises, mais tardent encore à être appliquées. « La majorité de ces mesures n’ont malheureusement pas encore été appliquées », confie un responsable du Groupement Professionnel des Acconiers du Cameroun (Gpac). La zone située non loin de la tribune des cérémonies officielles, destinée en principe au stockage de conteneurs à dégager du terminal Dit, n’est toujours pas aménagée. « C’est encore en projet », indique-t-on du côté de Dit. Le ciment et divers produits avariés stockés depuis 2010 sont toujours sur site. Leur enlèvement pourrait pourtant décongestionner le terminal conventionnel.

Parmi les rares points positifs, l’ouverture de la guérite centrale et des autres voies d’accès pour fluidifier la circulation à l’intérieur du port et accélérer le turn-over des camions. Cependant, pour le Gpac, l’ablation des terre-pleins présents sur le prolongement de la guérite centrale en contrebas de l’ancienne direction de l’ex-Rncf pour permettre la sortie des marchandises par cette voie.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière