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Dossier de la Rédaction

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Salaire minimum interprofessionnel garanti est fixé à 36 270 F

C’est l’une des décisions prises jeudi à Yaoundé à l’issue de la 17e session de la Commission nationale consultative du travail.

Deux jours de concertation et deux décisions importantes. Les travaux de la 17 session de la  Commission nationale consultative du travail, achevés jeudi à Yaoundé, ont débouché sur la validation d’un nouveau montant du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), arrêté de manière consensuelle à 36 270 F par mois et l’adoption du projet de texte conçu au sujet du projet de loi relatif aux prestations sociales. La rencontre était présidée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS), Grégoire Owona, en présence du directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame, et de nombreux représentants d’organisations de travailleurs et d’employeurs.

Au sujet du SMIG, la revalorisation à 36 270 F qui a été validée, a intégré les préoccupations des employeurs du secteur agricole. En effet, ceux-ci avaient proposé 35 270 F pour ce secteur et 50 000 F pour d’autres corps socio-professionnels. Seulement, cette alternative n’a pas été retenue à cause de l’absence d’une telle disposition dans la législation actuelle. Après des discussions, les parties se sont donc entendues sur ce taux de 36 270 F, soit une augmentation de 29% du SMIG actuel. Toutefois, les représentants des employeurs ont plaidé pour que le gouvernement prenne d’autres mesures d’accompagnement au plan fiscal et social. Dans le cadre des avis et propositions pour une meilleure formulation du projet de décret portant revalorisation du SMIG, les uns et les autres ont également indiqué qu’il est impérieux d’entreprendre une étude d’ensemble sur la politique des salaires au Cameroun. Par ailleurs, il a été souligné avec emphase la nécessité d’organiser une communication permanente auprès des acteurs économiques, afin de leur expliquer le contenu et les enjeux de cette revalorisation.

Pour ce qui est du texte du projet de loi relatif aux prestations sociales, son adoption par la Commission repose sur le relèvement du plafond de l’assiette des cotisations sociales de 300 000 F à 750 000 F, dans les branches des pensions vieillesse et invalidité. Par ailleurs, les travailleurs ont souhaité la création de nouvelles prestations adaptées à la demande sociale, à savoir l’allocation de suivi médical ou de rentrée scolaire. A ce sujet, le directeur général de la CNPS a apporté les éclairages nécessaires et, à la lumière du procès-verbal des travaux, la « Commission a souhaité que le gouvernement soit diligent dans le vote de cet avant-projet de loi et la signature de ses textes d’application, y compris par voie d’urgence ». Le MINTSS a salué l’esprit de dialogue qui a prévalu au cours de ces assises, «  pour le bien-être social et l’intérêt des Camerounais ».

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