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Dossier de la Rédaction

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Les pluies se font rares au Tchad

Le prolongement de la période de soudure, depuis mai dernier, menace la campagne agricole.

Les Tchadiens scrutent le ciel à la recherche des gouttes d’eau. Les pluies se font rares dans le pays depuis mai dernier. Le directeur général de la météorologie nationale, Elie Mbaïtoubam, parle d’un réel déficit, comme le révèlent les données pluviométriques en provenance des stations provinciales. Ces chiffres révèlent des hauteurs des pluies du mois de juin nettement inférieurs par rapport à ceux de l'année dernière. Une situation inhabituelle dans ce pays sahélien d'Afrique centrale qui a une saison pluvieuse courte, entre mai et septembre, avec des pics entre juillet et août. Pour le directeur général de la météorologie nationale, ce qui explique la rareté de  pluies c’est « la faible humidité de l'air dans l'atmosphère ». Ça  fait en sorte que « la mousson est devenue faible sur l'ensemble du territoire national ».

Paysans et experts partagent leurs craintes que la situation perdure. Car elle pourrait compromettre la campagne agricole en cours et aggraver une situation alimentaire nutritionnelle déjà alarmante dans certaines zones du pays. En effet, le secrétaire général du ministère tchadien de l'Agriculture et de l'Environnement, Abdelkader Altidjani Koiboro, fait état de 6 095 personnes en phase d'urgence. Et trois régions du pays sont en phase de crise, soit environ 442 000 personnes au total, sans compter des dizaines de milliers de personnes ayant fui les violences en Centrafrique voisine. D’ailleurs, même en cas de retour des pluies, les autorités devront faire face à un autre problème. « Ce qui est sûr, c'est qu'entre août et septembre, il y aura de la pluie; mais ça sera une précipitation inutile lorsqu'on sait que les paysans ont tout perdu au niveau des semis », prévient Elie Mbaïtoubam. Toutefois, pour parer au retard concédé par la pluie, il invite les paysans à abandonner les cultures à long cycle au profit des cultures à cycle moyen et court. « Sans cela, nous risquons de vivre une sécheresse », précise-t-il.

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