Les manifestations marquant les 40 ans du quotidien national bilingue ont démarré en grande pompe mardi, au siège du journal.

L’esplanade de la Société de presse et d’édition du Cameroun (Sopecam), éditrice de Cameroon Tribune, s’est avérée étroite pour contenir hommes et femmes des médias, hautes personnalités, fidèles lecteurs et autres visiteurs. C’est qu’ils sont nombreux à s’être mobilisés, ce mardi 22 juillet, pour cet autre moment de communion dans la grande famille de la communication. Bien représentés, les patrons de presse sont là. Différents partenaires également : communicateurs institutionnels, auteurs, publicitaires, relationnistes... Et en grand nombre, les journalistes. De la presse-écrite à la presse cybernétiques, en passant par la radio et la télévision. Au menu de ces retrouvailles : des médailles au personnel méritant, une exposition, des journées portes-ouvertes, dédicace d’un ouvrage produit par Sopecam et compétitions sportives.

« L’idée est de pouvoir passer du temps avec nos lecteurs, nos différents partenaires et de nous ouvrir à la critique. Il y a des gens qui nous lisent depuis des années, sans savoir comment ce journal se fabrique. Cette célébration constitue une plateforme de rapprochement entre nous. C’est aussi l’opportunité pour nos lecteurs et partenaires d’exprimer leurs attentes, de dire comment ils voient leur journal », explique un responsable du comité d’organisation des festivités. Il ne s’agit donc nullement pour les acteurs de CT de célébrer, avec prétention, leurs faits d’armes. Mais de marquer un temps d’arrêt pour regarder le présent, en vue de mieux penser le futur d’un journal de qualité dans lequel chaque Camerounais pourra se reconnaître.