Le comité de normalisation vulgarise certaines propositions de textes alors que l’opinion attend d’en savoir un peu plus.
Le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football a commencé, depuis mardi dernier, à vulgariser certaines propositions faites dans le cadre de la relecture des textes et statuts de ladite fédération. Un exercice pas du tout évident quand on sait que plus de 500 textes avaient été envoyés, pour validation, à la Fédération internationale de football association. Donc, le Comité distille quelques aménagements ici et là : réduction de moitié des membres du comité exécutif ou encore de ceux de l’assemblée générale ; obligation pour le président de résider à Yaoundé, élaboration des statuts juridiques des ligues spécialisées et décentralisées, etc. On sait également que l’élection proprement dite se déroulera entre le 10 et le 29 novembre 2014.
Mais nombreux sont ceux qui attendaient plus, ou plutôt, qui souhaitaient déjà avoir ces fameux textes en main, question de se faire leur opinion sur ce qui pourrait changer concrètement. Même si du côté de la fédération, on affirme que les propositions seront mises à disposition bientôt. Il est donc peu surprenant d’entendre des sons discordants, certains remettant en cause la notion de parrainage des candidats ou encore la légitimité des membres de l’assemblée générale sortante, chargée de valider les textes relus. On parle même de dispositions sur mesure pour certains candidats mais tant que personne n’a vu les textes en question, il est plutôt mal indiqué de se lancer dans des supputations. D’autant que le Pr Minkoa She, président de la commission chargée de la relecture des textes de la fédération, affirme que tout le processus se déroulera dans la transparence la plus totale.
Dans tous les cas, la relecture des textes était l’une des principales missions du Comité de normalisation. Un préalable pour ouvrir la porte à l’élection du nouveau président de la Fécafoot. C’est d’ailleurs parce que ce travail n’était pas achevé que le comité a eu droit à une prorogation. La structure est entrée dans une phase cruciale de son éphémère existence. Le 2 décembre prochain, sauf catastrophe, comme la non validation des projets de textes par l’AG par exemple, le groupe présidé par le Pr Joseph Owona va se retirer de la scène. Entre-temps, on pourra déjà mesurer l’ampleur de la tâche abattue.
