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Dossier de la Rédaction

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Un accord de paix signé en Centrafrique

Cette signature survient au terme de trois jours d'incertitude et de coups d’éclats de la Seleka notamment.


La Seleka a entretenu la confusion tout au long du dialogue inter-centrafricain de Brazzaville. Cette rencontre devait donner un nouvel élan à la réconciliation en Centrafrique. Et l’accord de cessation des hostilités arraché sur le fil mercredi soir est un encouragement dans ce sens.  Mais le dialogue inter-centrafricain et le forum sur la paix et la réconciliation qui se sont tenus du 21 au 23 juillet dans la capitale congolaise sous médiation internationale se sont transformés en un feuilleton à rebondissements. La délégation de la Seleka a notamment brillé par son intransigeance. Le mouvement a multiplié les coups d’éclat, plaidant notamment pour la partition de la Centrafrique et quittant très rapidement la table des négociations. Il a fallu de longues tractations entre la Seleka et le médiateur en chef, le président congolais Denis Sassou Nguesso pour que l’objectif assigné à la rencontre de Brazzaville : la signature d’un accord de cessez-le feu, puisse être atteint. Cette situation prolonge toutefois le malaise qui prévalait déjà avant la tenue des assises de Brazzaville.

Pour de nombreux acteurs de la société civile  et la classe politique  centrafricains, le forum de réconciliation nationale de Brazzaville n’était pas opportun. Leurs réserves portaient notamment sur le lieu de sa tenue et sur son objet. D’une façon générale, il s’agissait d’une posture souverainiste. L’avenir de la Centrafrique devait se discuter en Centrafrique. Par ailleurs, après Libreville et N’Djamena, il était hors de propos d’envisager de définir les contours d’un nouveau cadre de la transition hors de Centrafrique. Au bout du compte, le point culminant des assises de Brazzaville devait être la signature d’un accord de paix et l’engagement des principaux acteurs militaires (Seleka et anti-balaka principalement) à cesser les violences dans le pays.

A Brazzaville, la Seleka a tenu tous les délégués en haleine. L’ex-rébellion a fait monter les enchères, en exigeant dans un premier temps la partition du pays. Pour de nombreux observateurs, il s’agissait d’une astuce pour faire monter la pression et obtenir de meilleurs dividendes politiques, tout en se posant en garant de l’intérêt et de la sécurité des musulmans centrafricains. En effet, c’est la question de la sécurité des populations musulmanes du pays qui est devenue le fond de commerce de la Seleka. Le porte-parole de la Seleka, Habylah Hawal a ainsi déclaré mardi dernier à la presse qu’« on ne pas discuter aujourd’hui tant que la situation sécuritaire ne s’améliore pas ». Après moult tractations, un accord de fin des hostilités a finalement été signé entre la Seleka, les anti-balaka et quatre autres groupes armés. Il est  d’application immédiate sur l'ensemble du territoire. Cette signature survient au terme de trois jours d'incertitude et d'une série de rebondissements.

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