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Dossier de la Rédaction

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Sept morts dans une attaque en RDC

Une trentaine d’assaillants ont été empêchés mardi d’entrer dans le camp de la Garde présidentielle. 


Le calme régnait à nouveau hier à Kinshasa, mais le climat restait tendu après les évènements survenus mardi dernier dans la capitale de la République démocratique du Congo. Des coups de feu ont, en effet, été entendus le 22 juillet dernier au camp militaire Tshatshi, qui abrite l'état-major des Forces armées de la RDC à Kinshasa et les éléments de la Garde présidentielle. A l’origine des tirs qui ont duré plus d’une trentaine de minutes, la tentative d’intrusion d’une trentaine d’hommes armés de couteaux et de machettes. L’attaque s’est soldée par la mort de six assaillants et d’un soldat, selon la presse locale. Une vingtaine d’assaillants habillés en civil selon le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta.

Jusqu’à hier, la confusion persistait sur l’identité des assaillants et leurs réelles motivations. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a indiqué à Jeune Afrique qu’il s’agit d'une « petite bande de malfrats ». L’hebdomadaire ajoute sur son site que ces derniers voulaient « s'emparer du dépôt de munitions de l'état-major de l'armée congolaise ». Le gouverneur de la ville a, pour sa part, parlé d’un « groupe d'inciviques » qui « a tenté de créer de l'insécurité dans la ville ». André Kimbuta a ajouté que ces assaillants faisaient partie des personnes refoulés de Brazzaville, la capitale du Congo voisin. En effet, plus de 130 000 ressortissants de la RDC ont été expulsés ou sont partis dans l'urgence du Congo depuis avril dernier à la suite d'une vaste opération policière.

L’incident a déclenché un déploiement de la Garde républicaine dans le quartier du palais présidentiel, dans le nord-ouest de la capitale. Des médias font état d’une panique générale provoquée au sein de la population environnante. Les habitants des alentours se seraient enfermés dans les maisons, d'autres décidant tout simplement de quitter le quartier.

Les autorités étaient sur le qui-vive depuis quelques jours à Kinshasa, selon la presse internationale. Près de 80 personnes ont été interpellées depuis samedi et un nombre indéterminé d'entre elles emprisonnées, affirme un haut responsable des services de sécurité. Elles seraient soupçonnées d'appartenir à la Division spéciale présidentielle (DSP), garde rapprochée du dictateur Mobutu Sese Seko, ou à l'ethnie Enyele qu'un conflit meurtrier avait opposé en 2009-2010 à une autre ethnie de la province de l'Équateur, les Munzaya.

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