La cellule de coordination des grands travaux s’est réunie hier à Douala.

Séance de travail de la cellule opérationnelle de coordination des interventions des acteurs impliquées directement ou indirectement dans la construction du 2e pont sur le Wouri et l’aménagement de l’entrée est de Douala hier dans les services du gouverneur. Après le propos liminaires de Joseph Beti Assomo, président de la cellule, les chefs de mission des différents projets ont présenté des exposés. Pour ce qui du 2e pont sur le Wouri, le taux d’exécution est de 15%. Les entreprises sont à pied d’œuvre.

Le chantier de la sortie Est de Douala, long de 19,2 km, est subdivisé en trois tronçons. La première partie, qui part du carrefour du Marché des fleurs jusqu’au giratoire est de 4,3 km. La chaussée sera divisée en quatre voies, et renforcée d’une couche d’enrobé. La deuxième partie, longue de 5,9 km, sera élargie : les deux voies existantes vont être transformées en 6 voies, avec 2 au milieu pour les poids lourds. Les deux routes de gauche et de droite vont desservir les quartiers environnants.

Sur le même chantier on prévoit d’autres ouvrages, un passage supérieur de transit des stations pour les bus, et des points de ramassage les taxis ainsi que des abris. Le dernier tronçon, long de 9 km, sera à 2 voies. Il sera renforcé et sécurisé. Il est prévu le drainage des eaux, l’aménagement de 9 giratoires et des traitements paysagers. Le projet a débuté en novembre 2013. On évalue la consommation des délais à 27% et l’évaluation physique à 17%. Coût des travaux, un peu plus de 30 milliards.

Si tout se passe relativement bien pour le moment, s’agissant de ces deux grands chantiers, on note des désagréments çà et là. Notamment les déviations de certains réseaux, la question de l’indemnisation, le maintien de deux voies de circulation. Pour ce qui du 2e pont sur le Wouri, plusieurs entreprises travaillent un peu dans le désordre. Il est question d’harmoniser tout cela. On relève aussi des cas d’agression à la base Elf et la non-fluidité dans la circulation. Il a été prescrit aux responsables des forces de sécurité de se concerter pour inverser la donne.

La cellule de coordination a été officialisée le 3 juillet dernier par le ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla.