Le vice-président de la Banque mondiale y a rencontré des opérateurs économiques jeudi.

« J’ai tenu à rencontrer les investisseurs du secteur privé à Douala, qui est le nerf économique du pays, pour avoir un sens plus précis des défis auxquels ils font face. Comme vous le savez, nous comptons beaucoup sur le secteur privé pour maintenir la croissance ». Propos confiés hier matin, 24 juillet, à la presse par Makhtar Diop dans la capitale économique. Le vice-président de la Banque mondiale s’exprimait ainsi au salon d’honneur de l’aéroport international de Douala, après un entretien avec le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, venu l’accueillir à sa descente d’avion. L’illustre hôte en a profité pour rappeler combien son séjour camerounais a été fructueux.

Peu avant le déjeuner de travail organisé dans un restaurant de Bonanjo, Alain Malong, Dg du groupe Alucam et président du Syndustricam, a relevé sa principale attente à l’occasion de cette visite. « Nous souhaitons la continuation de l’appui du Groupe de la Banque mondiale [la Banque elle-même, la Société financière internationale, Ndlr] à des programmes de financement des infrastructures », a-t-il indiqué à CT.

En dehors de la rencontre avec des acteurs économiques, Makhtar Diop s’est rendu à l’hôpital de la Cité des Palmiers, que la Banque finance « sur la base du résultat ».