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Dossier de la Rédaction

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Sculpture: la grand’messe du bois

Un forum international rassemblera jusqu’au 31 juillet de nombreux artistes à Yaoundé.


Une réconciliation programmée entre l’homme et l’écologie. Le Forum international des « a capella du Bois » est une mission lancée pour briser les impossibles. Ses premiers pas effectués mercredi dernier avec une exposition à l’Hôtel de ville à Yaoundé ont laissé les visiteurs pantois. Du bois, du métal, de la matière naturelle, animés par des esprits créatifs. 40 œuvres déracinées de l’imagination de six artistes écologiques. Samy Manga, sculpteur et poète, sous sa casquette de président du comité d’organisation du forum, s’est joint à ce remue-méninges de réalités crues, mais si difficilement décelables.

Illustration de ce paradoxe « L’empreinte d’un sabot ». Cette pièce, contrairement à ce que son nom indique, est une tête de cheval, et l’inspiration de son auteur est plutôt sentimentale. « Ce cheval, j’ai vécu avec lui et j’ai conservé son crâne pour cette sculpture », révèle Samy Manga. Etrange n’est-ce pas ? Juste une vision particulière de l’écologie. L’artiste se rebiffe contre cette pollution que les voitures et autres véhicules amplifient, et qui pourtant n’existait pas à une certaine époque – très révolue – où le cheval était le principal moyen de transport. Samy Manga accompagne ses œuvres de textes, explicites, comme de coutume. Le naturel, le respect de l’environnement, c’est la raison d’être de cette exposition des « a capella du Bois ». Parmi les sculptures, des plants d’arbres sont installés, comme pour rappeler la fraîcheur que la nature impose et ce désir inhérent de préserver la forêt.

L’originalité a pris le train de cette exposition et l’art de la récupération aussi. Pierre Balla, alias Zikoko, propose des statuettes faites de calebasses. Cet artiste voit en la récupération, une forme de résurrection du matériel. On se plie au même avis à la vue de « Ni vu, ni connu », labyrinthe de calebasses façonnées,  représentant deux hommes d’affaires dos à dos, et de « Gestation » symbole du lien de tendresse entre le cœur d’une mère et l’enfant dans son placenta. Sur un ton similaire, l’artiste Coco Design redonne vie à des coques de noix de coco ou de palme, en les réincarnant dans des bijoux, ustensiles de cuisine, des chaussures exotiques. Ces sculptures originales, ainsi que les autres articulations du forum comme la conférence sur la création artistique en faveur de l’écologie et de la biodiversité et un spectacle de poésie, sont à vivre à l’Hôtel de ville jusqu’au 31 juillet.

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