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Dossier de la Rédaction

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Cameroon Tribune referme ses portes

Fin jeudi des Journées portes ouvertes de la SOPECAM, organisées pour les 40 ans du journal.

On sait déjà qu’une photo vaut mille mots. Mais jeudi, au terme des Journées portes ouvertes de la Sopecam, organisées pour la célébration des 40 ans de Cameroon Tribune (CT), l’on peut se permettre aussi de dire qu’une vieille Une vaut mille souvenirs… Des souvenirs malheureux, dont « L’ENFER DE NSAM », barrant la Une de CT du lundi 16 février 1998. Ou plus loin de nous, la solidarité autour de la catastrophe du lac Nyos, relatée dans le journal du jeudi 28 août 1986. Les légendes sous les illustrations des reportages ont particulièrement retenu l’attention des visiteurs des Journées portes ouvertes, notamment les jeunes. Avec son camarade de fac, Simon Mbanga les lisaient à haute voix : « Dans cette maison, une famille de 8 personnes y vivait… Aucun survivant ». Sous la deuxième illustration : « On enterre les morts… ». Sous la dernière : « Le général Tataw dirige personnellement les opérations de secours. » Les deux camarades expliquent que c’est à travers la radio, lors des anniversaires de l’événement qu’ils ont souvent entendu parler de la catastrophe du lac Nyos. « Là, en voyant ses images et en lisant le texte, ça devient plus réel mais encore plus triste », regrette le jeune étudiant.

Heureusement que ces vieilles Unes de CT réveillent aussi des souvenirs plus réjouissants. Exemple, la « VICTOIRE », unique titre à la Une de CT du lundi 19 mars 1984, parlant des Lions indomptables du football, au terme de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Ou encore le Happy End de Bakassi. Il faut dire que la galerie de photo était particulièrement visitée hier, à quelques heures de la clôture des Journées portes ouvertes. Les Unes, certes, mais aussi la chaîne de production. C’est avec le sourire que les visiteurs commentaient les images d’un Jacques Fame Ndongo, plus jeune de 40 ans, un Paul Célestin Ndembiyembe, tout aussi frêle, ou encore une Marie Claire Nnana, reporter, et aujourd’hui directeur général. L’on s’est aussi attardé sur le prix du journal, 40 F en 1974 à 400 F à ce jour. Spontanément, la plupart sortait téléphone ou appareil photo, question de capter quelques souvenirs.

Là, c’étaient les hommes pour la plupart. Les visiteuses, en réalité, égales à elles-mêmes, étaient plus intéressées par le Stand de Cissy Institut de beauté. Pour ce jour, l’esthéticienne proposait des pauses manucure, gratuitement… Plus près d’elle, le Stand MTN Cameroun a également connu un certain succès. Mais beaucoup plus encore, le stand des organisateurs des 40 ans de CT, où l’on pouvait gagner un cadeau juste pour avoir esquissé un pas de danse.

La visite des stands en ce dernier jour concernait le tout-venant, certes, mais surtout les partenaires. C’est tout naturellement que l’on a vu défiler les représentants de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), d’Aes Sonel, de Camtel, Plan Cameroon et du Crédit foncier du Cameroun (CFC), entre autres. Après un bref passage du directeur général, accompagné d’invités spéciaux, notamment des patrons de presse de certains médias africains, une fine pluie s’est invitée, comme pour clôturer naturellement l’évènement.

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