Le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle à la retraite a été inhumé samedi.

Que d’éloges pour accompagner la mémoire de Moïse-Charles Gwet ! Le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle à la retraite a reçu les derniers hommages de ses pairs de la police camerounaise, samedi dernier à Nsim par Makak.

Des dix interventions enregistrées au cours de cette cérémonie d’inhumation, celle de l’inspecteur général à la Délégation générale à la sûreté nationale, le commissaire divisionnaire David Ewu Ngueme, représentant le délégué général, a présenté l’illustre défunt comme « une icône de la police, un professionnel émérite, efficace et discret ». L’Eglise presbytérienne camerounaise, où Moïse-Charles Gwet a servi, a parlé de ce personnage comme étant « un esprit doux et incorruptible qui a contribué à l’édification de plusieurs chapelles d’adoration et de la foi chrétienne ». Une moisson abondante pour ce fils de pasteur qui a semé l’amour, la paix et la tolérance autour de lui. A juste titre donc, le révérend Jean Patrick Nkolo Fanga a puisé le message dans Jean 13 : 31-35, pour recommander, à l’image de Jésus-Christ à ses disciples, aux collègues, amis, familles de Moise-Charles Gwet de « s’aimer les uns les autres. Un message que le défunt aurait pu vous laisser avant son départ ».

Né le 18 janvier 1940, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, à la retraite depuis 1995, a embrassé le corps de la police en 1972. Après sa formation à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), il est admis à l’Ecole nationale supérieure de police où il officiera plus tard comme professeur. Le défunt, qui a occupé d’importants postes de responsabilité à la DGSN comme celui de directeur des personnels et des services sociaux, était reconnu pour son intégrité et sa loyauté. Ce qui lui a valu plusieurs distinctions honorifiques. Sur un autre plan, Moïse-Charles Gwet a œuvré pour la Commune de Makak comme président de la commission de passation des marchés en 2010.