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Dossier de la Rédaction

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Centrafrique: les belligérants face à leurs responsabilités

soldats-guerreLes Nations unies mettent la pression pour que l’accord de paix signé à Brazzaville récemment soit effectif.

Les acteurs militaires et politiques de la crise centrafricaine sont sous pression. L’accord de paix arraché de haute lutte il y a quelques jours à Brazzaville au Congo leur pend désormais au nez.

En effet, l’Organisation des Nations unies (ONU) a interpellé en fin de semaine écoulée dans la foulée du forum de la réconciliation de Brazzaville, les signataires du cessez-le feu, à appliquer immédiatement les termes de l’accord signé. Désormais, il n’est plus question de déclarations de bonnes intentions, il faut donner des gages de la volonté d’œuvrer pour la paix. La position des Nations unies traduit l’exaspération de la communauté internationale de voir des accords signés et aussitôt être violés. Et dans le cas centrafricain, il ne s’agit pas de la première annonce de la cessation des hostilités. Après les sommets de Libreville  et de N’djamena il y a quelques mois, il avait déjà été question d’accalmie et de paix. Mais les bons mots et les bons sentiments exprimés par les belligérants  ont fait long feu. Et depuis, la Centrafrique est toujours  dans une situation sécuritaire précaire.

Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont donc salué à sa juste valeur l’heureux aboutissement du forum de Brazzaville. Mais ils « soulignent que cet accord est une première étape dans un processus politique plus large en RCA destiné à garantir une paix durable, le respect des droits de l’Homme, la protection des civils et l’instauration d’un Etat de droit ». Il y a d’après les Nations unies, la nécessité d’un dialogue politique et d’un processus de réconciliation inclusifs. Il est également question de lutter contre l’impunité, désarmer les milices et rétablir l’autorité de l’Etat. C’est une tâche qui incombe notamment aux autorités de la transition. Elles ne doivent ménager aucun effort pour obtenir des résultats afin d’organiser dans des délais raisonnables des élections législatives et présidentielle qui devront être «  libres, équitables, transparentes et inclusives ».

Pour le chef de la la Mission multidimensionnelle internationale pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), le Général Babacar  Guèye, c’est l’ensemble du peuple centrafricain qui est interpellé. « Ce n’est pas un accord pour ceux qui l’ont signé. C’est un accord qui concerne  l’ensemble de la population centrafricaine. C’est la sincérité des acteurs, c’est leur engagement continu à tenir à appliquer ce qu’ils ont écrit » a déclaré à la presse le Général Babacar Guèye. Du reste, les Nations unies vont apporter leur soutien actif à un retour effectif à la paix et à la stabilité en Centrafrique. A partir du 15 septembre prochain, la Minusca et singulièrement sa composante militaire va connaître un renforcement significatif de ses effectifs pour juguler les violences et conduire progressivement le pays vers la stabilité.

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