M. Tsasse, 48 ans, propriétaire d’un débit et d’un dépôt de boisson, ainsi que d’une quincaillerie à Ndoghem, Pk12, face entrée lycée, s’est suicidé vendredi matin.

Son corps a été découvert dans son dépôt par son fils Junior, âgé de 14 ans. C’est depuis la vieille que ce père de famille était recherché par ses enfants. Leurs nombreux appels téléphoniques sont restés infructueux. Très tôt vendredi, les recherches ont repris. Dans la quincaillerie, personne, tout comme au bar. Junior se dirige alors vers le dépôt. La pièce est fermée de l’intérieur, à travers le clapet de sécurité, il aperçoit une forme qui pend. Il enfonce la porte et découvre son père inanimé, accroché à une ampoule à l’aide d’une corde. Informés, les éléments du commissariat du 13e arrondissement descendent sur les lieux, accompagnés de leurs collègues de la Pj de Bonanjo. Après constat du décès par le médecin chef de l’hôpital de la Cité des Palmiers, le corps a été déposé à la morgue de l’hôpital Laquintinie.

Les protestations de la famille qui voulait ramener la dépouille dans son village natal pour inhumation immédiate selon les traditions n’ont pas infléchi la décision des autorités. Difficile pour les proches du défunt d’expliquer son geste. Selon certaines indiscrétions, ça faisait environ deux semaines que M. Tsasse avait changé de mine. Son nom figurait, semble-t-il, sur une liste de débits de boisson « sans-papiers » remise au sous-préfet. On parle en outre de nombreuses dettes. Une enquête a été ouverte par la police.