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Dossier de la Rédaction

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Derrière les taux de réussite aux examens officiels…

En hausse ou en baisse, les notes des délibérations selon certaines indiscrétions, sont plutôt scandaleuses.


Le devoir de réserve incombe également aux enseignants. Pourtant, ces dernières années, l’on a entendu plus d’un, outrés, affirmer que certains examens officiels ont été délibérés en dessous de 10/20 de moyenne. Concernant, par exemple, le baccalauréat de l’enseignement général, session 2014, des correcteurs laissent croire que certains candidats ont été repêchés à 8,5/20. Et pourtant, le taux de réussite affiche la juste moyenne de 55, 12% contre 53,44% en 2013. Voilà d’ailleurs plus d’une décennie qu’on n’a plus atteint les 60% de taux de réussite à cet examen.

Au niveau du Brevet de l’enseignement du premier cycle (BEPC), avec 107.726 admis, le compteur affiche 50,19% de taux de réussite pour les 219.151 candidats de la session 2014. Soit un écart de 7,96% de moins par rapport à la session 2013, qui était à 58,15%. Il est à noter que 2013 est considérée au ministère des Enseignements secondaires (Minesec) comme « une très bonne année », grâce à son taux de réussite-record de 58,15%. Hélas, sous anonymat bien sûr, des correcteurs assurent que les délibérations se sont faites cette année là à 6.5/20… Les résultats de la session 2014 du probatoire de l’enseignement secondaire sont encore attendus. Mais on n’en espère pas grand-chose, au vu des précédentes sessions, sans cesse en dents de scie. L’an dernier, les résultats du probatoire affichaient un taux de réussite de 41,16% contre 38,03% en 2012. D’ici quelques jours, ceux de la session 2014 seront connus. Et sans doute, la barre réelle des délibérations aussi.

« Je corrige le probatoire et le baccalauréat depuis un certain nombre d’années. Quand vous lisez les copies de certains candidats, vous avez envie de pleurer. D’année en année, elles sont de plus en plus mauvaises », soutient un enseignant, habitué des examens officiels.  Il poursuit, expliquant que le niveau est bas au point où, dans certaines matières, l’on apprécie désormais les idées et non la langue ou les fautes. En tout cas, les correcteurs essaient de comprendre le candidat, ce qui n’est pas normal. Dans ce sillage, les notes de certaines copies sont revalorisées. Surtout quand le candidat a un bon dossier scolaire. Car, « vous avez des candidats qui peuvent avoir 12/20 tout le long de l’année et, pour une raison inconnue, pointent à 8 à l’examen. Nous devons faire preuve de discernement pour eux. Ce sont des détails qu’on ne peut pas toujours expliquer à la communauté, mais c’est comme cela ». D’ailleurs, c’est l’une des choses qui font le caractère contestable des délibérations Comme quoi, un admis pourrait bien avoir un diplôme sans valeur fondamentale.

 

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