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Dossier de la Rédaction

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Attention aux départs en « off » des footballeurs

Pour des raisons diverses, certains joueurs prennent la décision quitter leur club sans le consentement préalable des dirigeants.

Ils ne rêvent pas encore d’Europe mais seulement de football. Depuis plusieurs mois, il leur est impossible de jouer. Dans les clubs, la trêve a favorisé certains départs. Loin du Mercato estival ouvert par la Fifa, des joueurs ont décidé de partir. Jean-Effala Konguep, gardien de UMS de Loum, est, depuis quelques jours, en négociation avec le Kpa-Kum. D’après certaines indiscrétions, il serait parti sans le consentement de ses dirigeants. « Nous sommes en négociations avec UMS puisque le joueur ne désire plus poursuivre la saison là-bas », a confié à CT, le directeur général du Canon, Nyassa Soleil. 

En cours de saison sportive, on ne résilie pas un contrat. Qui mieux que le joueur pour le savoir ? Mais plusieurs raisons peuvent pousser certains partir. « Les présidents nous poussent à bout. Lorsque vous demandez votre libération, ils refusent. En club, on décide de vous mettre sur la touche. Dans ce cas, que sommes nous supposés faire ? On part sans leur consentement », confie à CT, un joueur ayant requis l’anonymat. « Quelque fois, nos clubs ont des effectifs pléthoriques. Vous ne jouez pas mais vous êtes à l’entraînement chaque jour. A quoi ça sert d’avoir un club et faire une saison sans match ? », s’interroge notre source. Ainsi, des effectifs pléthoriques peuvent donc inciter les joueurs à prendre des « décisions radicales ».

 Le 11 juillet dernier, le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun, le général Pierre Semengue, laissait savoir que la Ligue avait été saisie par le Syndicat national des footballeurs du Cameroun. Ledit syndicat disait avoir été approché par une dizaine de joueurs qui dénonçait le « mauvais traitement en club » et donc, le « non respect des clauses contractuelles ». Au mois de février, Pierre Wome Nlend, célèbre recrue de UMS, pliait bagages. Son club n’était pas informé. C’est par voie de médias que le club a eu vent de sa décision. « Cette situation est récurrente. Les joueurs et présidents ne sont pas honnêtes. Autant, il y a des présidents qui imitent les signatures de joueurs, autant il y a des joueurs qui sont sous contrat avec des clubs et vont empocher de l’argent dans un autre club la saison en cours. Dans tous les cas, ils sont toujours rappelés à l’ordre », confie à CT une source proche de la Fecafoot. Ici on dit avoir enregistré 34 demandes de libération dont 29 demandes de joueurs. 25 ont déjà été traitées. Les raisons de ces sollicitations varient entre le non respect du paiement de droit (arriérés de salaire, prime de signature, prime de matchs gagnés) et l’annulation de contrat (lorsque le joueur prouve que ce n’est pas sa signature). Au  Cameroun, la licence d’un joueur dans un club est valable pour deux ans. Et les joueurs tentés de partir sans l’accord de leurs clubs s’exposent à des sanctions qui vont jusqu’à la suspension.

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