Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

RDC : rebellion après rebellion

A peine sortie d’une guerre de 15 ans qui a fait cinq millions de morts et après avoir défait il y a quelques mois la dernière rébellion nationale du M23, voici l’armée congolaise à nouveau confrontée à une autre rébellion : celle étrangère qui jusque-là faisait parler très peu d’elle. L’Alliance des Forces démocratiques-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-Nalu) est une rébellion islamiste présente depuis 1995 et qui sévit dans le nord-Kivu, près de la frontière avec l’Ouganda. Formé au départ pour lutter contre le régime du président Youweri Museveni, ce groupe a multiplié récemment des attaques meurtrières, dont l’une ce mois de juillet a poussé des dizaines de milliers de Congolais à fuir en Ouganda voisin. Il faut dire que l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) est infesté de mouvements rebelles étrangers auxquels Kinshasa  et la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco)  sont régulièrement confrontés sur le terrain. Car ces mouvements terrorisent au quotidien les populations civiles qui deviennent leurs cibles  de prédilection. C’est ainsi que les combattants ougandais des Forces alliées démocratiques constituent avec les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) l’une des deux milices que le gouvernement congolais veut mettre prioritairement hors d’état de nuire.

Mais la tâche n’est pas aisée. Notamment s’agissant de l’ADF qui est un groupe bien organisé, rompu aux enlèvements, se finance grâce au trafic de bois et d’or et  qui endoctrine ses otages. Mais affaiblis, ces derniers temps, par les multiples harcèlements de l’armée congolaise et de la Monusco, ses combattants sont désarçonnés  et leur capacité de nuisance amoindrie. Aussi prennent des otages en boucliers humains comme c’est le cas actuellement avec près de 900 personnes qu’ils détiennent, selon la société civile. Une politique qui limite l’action de la grande offensive de l’armée et de la Monusco commencée en janvier dernier. Pourtant il faudra bien en finir un jour  Car cette instabilité chronique dans l’Est de la RDC  commence à perdurer. Une rébellion pouvant en cacher une autre. Des processus de paix en RDC ont permis d’éteindre bien des rébellions. Mais dans le cas d’espèce, il s’agit de neutraliser des groupes armés étrangers qui empoisonnent le quotidien des civils congolais sinon le malaise va s’installer.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière