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Dossier de la Rédaction

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Le regroupement des producteurs prôné pour la commercialisation du cacao

 C’est ce qui ressort d’une évaluation du projet-pilote de rationalisation par le CICC jeudi dernier à Monatélé.

« La Lékié, c’était le coxage à 100%. Actuellement il y a moins de coxeurs et il y en aura de moins en moins et la seule solution pour enrayer ce fléau, c’est l’organisation des producteurs ». Dixit, Omer Gatien Malédy, secrétaire exécutif du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).  Le secrétaire exécutif du CICC s’exprimait ainsi à lors de la réunion de l’évaluation du Programme d’appui à l’organisation de la commercialisation (Aoc) du cacao dans le département de la Lékié. L’heure était en effet au bilan arrivé à mis parcours de ce programme pilote, lancé l’année dernière dans la Lékié pour une durée de trois ans.

Pour Omer Gatien Malédy, le bilan est plus que satisfaisant bien que quelques problèmes subsistent. «  La satisfaction est la nôtre parce que nous partons de rien, d’un désordre total. La Lékié était la zone de coxage par excellence où il n’existait pas de marché. Grâce au Programme Aoc, une centaine de marchés se sont tenus pendant la campagne cacaoyère actuelle. Beaucoup de producteurs qui vendaient isolément ont retrouvé l’organisation des marchés. » Mais le problème persiste, car le mode de commercialisation archaïque demeure toujours selon le représentant des producteurs de la Lékié. « Le coxage sévit toujours parce que certains producteurs ne vendent pas leur cacao en groupe et continuent de proposer leur cacao avant la production aux coxeurs », explique-t-il. Pour expliquer ce désagrément, le secrétaire exécutif du CICC explique : « les producteurs sont en partie responsables du coxage. Car, là où les producteurs sont organisés, il n’y a pas de coxage. Un producteur organisé sait que son intérêt est de vendre au marché et à travers la coopérative où il a de meilleurs prix et tous les appuis et encadrements nécessaires pour lui permettre de tirer profit de son labeur », confie-il. Et d’jouter, « le coxage existe tant que le producteur veut vendre isolément. La preuve dans certaines villes et bassins de production où les producteurs se sont bien organisés, les coxeurs ont disparu et c’est ce que les producteurs de la Lékié doivent faire ».  Il y a beaucoup de problèmes à résoudre concernant la commercialisation du cacao. Mais, il y a un début d’organisation et nous allons concocter cela pour la campagne à venir.

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