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Dossier de la Rédaction

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Le choléra tue 70 personnes

 A la date du 24 juillet 2014, les statistiques enregistrées par la délégation régionale de la Santé publique de l’Extrême Nord, présentaient 1252 cas d’infections avérées.


70 personnes déjà emportées par le choléra. Ce sont les chiffres de la  délégation régionale de la Santé publique de l’Extrême-Nord, faisant également mention de 1252 cas d’infections depuis le 24 juillet 2014. Selon Faubert Banbe, chef de l’Unité régionale PEV de l’Extrême-Nord, ces chiffres sont très instables compte tenu du rythme de progression de la maladie. Pour limiter les dégâts, dans les arrondissements de Mogodé, Hina et Bourha qui enregistrent le plus grand nombre de cas de malades, la vente de « bil-bil », une boisson traditionnelle a été interdite jusqu’à nouvel avis. De même, le commerce ambulant de certains aliments et fruits dans les marchés périodiques a été prohibé momentanément.

Dans le Mayo-Tsanaga, épicentre de l’épidémie, les habitudes continuent à avoir la peau dure. Les morts se comptent déjà en dizaines. A la délégation régionale de la Santé publique de l’Extrême-Nord, les descentes sur le terrain se multiplient à Mokolo. Mais, le constat reste et demeure inquiétant. La propagation de la maladie est liée aux mauvaises habitudes, à la tradition et aux croyances, remarque Flaubert Banbe. C’est le seul département dans les six que compte la région qui prêche par le mauvais exemple. « Les populations ne défèquent pas dans les WC en grande majorité, l’eau consommée vient des rivières. Pour certains, l’épidémie qui sévit n’est pas le choléra, mais, c’est tout simplement la sorcellerie », observe Flaubert Banbe.

Ainsi, les populations n’appliquent pas les conseils prodigués par les responsables sanitaires régulièrement présents sur le terrain depuis que la maladie a été déclarée à Mogodé, le 26 avril 2014. Toutefois, il est important de signaler aussi que le département du Mayo-Tsanaga n’est pas bien loti en réseau de distribution d’eau potable. « Les populations sont obligées de surmonter d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable. Pire, le retour des pluies accentue la propagation de la maladie », fait remarquer un habitant de Mokolo.


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