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Dossier de la Rédaction

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Le Parcours Vita de Douala sinistré

 Une des fortes pluies tombant désormais régulièrement sur la ville y a causé un éboulement.


La piste a été coupée en deux. L’entaille est profonde d’environ 2 mètres. A l’intérieur du large trou, un lac, tout comme sur les deux côtés. De vieilles bouteilles, des canettes, des plastiques et des détritus de toutes sortes nagent dans ces eaux rougeâtres. Ce tableau s’est dessiné au Parcours Vita, du côté de Bonamoussadi. En cause, une pluie qui s’est abattue sur la ville près de trois jours durant, causant un éboulement qui a entrainé des dégâts importants sur le site sportif. Le tout remonte à une dizaine de jours.

L’effondrement de la terre meuble s’est produit à 200 mètres après l’entrée de la piste de course. Quatre poteaux électriques ont également été déracinés, faisant pendre dangereusement de gros câbles. Ce sinistre n’a pas pour autant entamé l’engouement des sportifs qui continuent d’affluer presque au même rythme. Près de 10.000 par semaine, selon des responsables du site.

Pour parer au plus pressé, une planche de fortune servant de ponceau aux milliers de sportifs est installée. Mais selon Pamphile Nken, directeur du Parcours Vita, cette mince planche ne tient qu’à un fil. Il suffit d’un petit mouvement pour déséquilibrer le coureur qui se retrouvera dans les eaux. Donc, une certaine insécurité règne sur les lieux. Les sportifs sont en danger, et il y a urgence à entamer les travaux au plus vite.

Heureusement, les pouvoirs publics informés du sinistre sont descendus sur les lieux. Au premier rang, le sous-préfet de Douala V ainsi que le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Des constats ont été faits, la société d’hygiène et de salubrité Hysacam a engagé des travaux. Notamment avec le curage des drains, le nettoyage de l’espace transformé en dépotoir. Deux missions de la Cud ont été dépêchées depuis bientôt deux semaines afin de juger le degré du sinistre.

Mercredi dernier, CT a relevé qu’un topographe était même sur place pour prendre certaines données. Mais d’après le directeur du Parcours Vita, le véritable problème qui persiste, c’est celui des constructions anarchiques. Les eaux se sont déchaînées venant des quartiers avoisinants. En l’occurrence de Bonamoussadi, Maképé, Kotto et d’autres coins de la ville. « Elles ne trouvaient pas d’autres chemins puisque tout a été bouché du côté de Bépanda. Où les gens ont construits sur des drains ». Ce sinistre survient trois ans après l’inauguration du parcours par le ministre de la Défense et un an après sa rétrocession à la Cud.



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