Lundi, le président des Etats-Unis d’Amérique a rencontré 500 jeunes Africains triés sur le volet. Selon « La voix de l’Amérique » il s’agissait de « jeunes leaders » sélectionnés par l’administration américaine parmi 50.000 postulants issus de tout le continent africain. Ces « heureux élus » ont auparavant, durant cinq semaines, pu suivre des formations dans les universités américaines dans le but de les préparer à monter une entreprise, s’impliquer dans la vie de leur communauté, etc. Pour les autorités américaines, il s’agit d’une action pérenne qui inaugure une ère différente. John Kerry, le secrétaire d’Etat américain a, en effet, déclaré que « les Etats-Unis et les pays africains sont des partenaires naturels. Et il est temps de passer à la nouvelle étape de ce partenariat en investissant dans la meilleure de toutes les ressources naturelles : ses habitants. » C’est dire combien pour les jeunes Camerounais, une telle perspective peut susciter de l’intérêt. En changeant sa politique pour mieux l’adapter aux évolutions du monde, les Etats-Unis tireraient les conséquences des mutations qui marquent la vie de l’Afrique et sa jeunesse plus exigeante. Le vox-pop que C.T. propose ne montre pas le contraire.