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Dossier de la Rédaction

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Boko Haram en débat sur les ondes!

La question de la riposte aux attaques terroristes domine les émissions d’information et de débat.

Dimanche-Midi

Une surprise était « Sur le grill », l’une des rubriques du magazine national radiodiffusé de la CRTV dimanche. Célestin Bedzigui, animateur bien connu de la scène politique nationale qui revient d’un séjour de dix ans aux Etats-Unis. La double casquette de l’homme : politique et économiste seyait d’ailleurs aux deux sujets principaux à la Une. Au sujet de Boko Haram, M. Bedzigui préconise une réponse graduée, en fonction de l’adversaire ou même de l’ennemi. Dans ce dernier cas de figure, le dialogue n’est pas indiqué, a soutenu l’homme qui se présente comme un politicien moins soucieux d’étiquette que d’intérêt général. Face à la menace qui pèse sur un « produit d’appel qui est la paix et la stabilité » (dixit un analyste de Dimanche-Midi), Célestin Bedzigui suggère que le clivage fondamental qui sépare les politiciens camerounais (suivant une ligne plus ou moins anticolonialiste) s’efface. C’est l’enjeu principal d’avenir, juge-t-il, car même dans la relation avec les USA, il faut des hommes décidés à imposer l’intérêt local pour tirer partie des opportunités ouvertes par l’économie américaine.


Policam

Sur la Radio Tiemeni Siantou (RTS) de Yaoundé, la discussion autour de la dernière attaque de la secte islamiste Boko Haram dans la localité de Kolofata a occupé l’essentiel du temps de Policam samedi dernier. Charlemagne Messanga Nyamnding, membre du Comité central du RDPC, Me Jean Marie Nouga, avocat et militant de l’UPC, Engelbert Essomba Bengono, député suppléant RDPC de la Mefou-et-Akono, Henri Ntoupendi, diplomate à la retraite et Dougouss Foula, président national du Rassemblement démocratique pour le développement de la République (RDDR) étaient autour de la table. « Boko Haram est d’abord un problème nigérian, mais le Cameroun doit désormais se sentir concerné puisqu’il est victime des exactions de cette secte sur son territoire », a-t-on pu entendre. Si des expressions comme règlement de comptes, incompétences, problèmes internes au RDPC sont régulièrement revenues dans les discussions, tous les panélistes se sont néanmoins accordés sur un fait : des dispositions doivent être prises pour redoubler de vigilance au niveau des forces de défense et de sécurité, notamment dans les grandes métropoles.

 

Espace politique

L’acte II du retour de l’émission réservée aux partis politiques qui comptent des élus à l’Assemblée nationale s’est fait vendredi dernier sur les ondes du poste national de la CRTV, après l’épisode télévisé la veille. C’est ici qu’on a le moins entendu parler de l’hydre terroriste qui sévit dans la partie septentrionale du Cameroun. Tous, néanmoins, condamnent. Passé les récriminations habituelles contre le temps qu’il a fallu attendre avant de reprendre, les protagonistes ont remis le couvert de la veille lors du passage radiodiffusé. Le RDPC a expliqué par la voix de Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la Communication et à la Culture au comité central, que depuis lors, la direction du parti a poussé son avantage. Continuant d’occuper le terrain aux côtés des populations frappées par l’insécurité terroriste, le RDPC justifie également la hausse des prix comme une opération « inévitable ». Ce que contestent naturellement le SDF. L’équipe de communicants du premier parti de l’opposition soutient au contraire que les prix auraient dû baisser.


Zappresse

Le débat dominical sur l’actualité de la semaine « par les hommes de média » que propose Radio Tiemeni Siantou (RTS), une FM de Yaoundé, parlait aussi principalement de Boko Haram. Devant le bilan lourd de la secte dans l’Extrême-Nord, dressé par David Wanedam, journaliste à « L’œil du Sahel », Jean-François Mebenga, directeur de Radio Campus, militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC),  récuse l’idée selon laquelle l’armée tâtonnerait ou serait incompétente, « même si elle semble souvent surprise par le nombre élevé des éléments de Boko Haram dans leur déploiement ». Dans ce contexte, les uns et les autres prescrivent une franche collaboration entre les populations et les forces de défense qui auront besoin d’informations de proximité pour un meilleur déploiement dans cette guerre complexe. Xavier Messé, directeur de la publication de « Mutations », présente les services de renseignement du Cameroun comme étant les plus efficaces de la sous-région. Il plaide néanmoins pour « une conjonction de données entre ce service technique, le politique et l’armée». D’autre part, les panélistes invitent l’armée et le gouvernement à mettre l’accent sur la communication en temps de crise, afin de « rassurer le peuple et faire savoir comment nos forces se déploient ».    

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