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Dossier de la Rédaction

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Plus de 11 000 tonnes déjà vendus

 Premières statistiques de la campagne cacaoyère 2013-2014 disponibles pour trois basssins de production.

Un peu plus de 11 000 tonnes de cacao déjà commercialisées pour la dernière campagne 2013-2014. Ces premières statistiques concernent les départements de la Lékié la Lékié, Mbam-et-Kim et Mbam-et-Inoubou. Dans les détails, plus de 6 500 dans la Lékié, 1 300 dans le Mbam-et-Kim et plus de 3 665 dans le Mbam-et-Inoubou. C’est le bilan à mi-parcours du Programme d’appui à l’organisation de la commercialisation (Aoc) et de l’évaluation du déroulement de la campagne cacaoyère dans les bassins de production, jeudi et vendredi derniers à Monatélé.

 Dans le département de la Lékié, les résultats sont obtenus grâce au Programme-pilote Aoc mis en place par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) l’année dernière, qui vise à assainir la commercialisation du cacao dans les différents bassins de production du département. « Le coxage était une activité privilégiée à 100%. Actuellement, il y a moins de coxers et il y en aura de moins en moins. Et la seule solution pour enrayer ce fléau, c’est l’organisation des producteurs », a déclaré Omer Gatien Maledy, secrétaire exécutif du CICC.

Une organisation qui permettra également d’avoir des chiffres plus fiables sur la production, notamment au niveau de l’exportation. « On sait que ces grands bassins produisent et commercialisent plus que ce qui est déclaré. Mais, certaines productions sont vendues au noir », a expliqué Jean Didier Eyada, chargé de l’assainissement de la commercialisation interne du cacao au CICC. Ceci à cause du manque de financement des producteurs, de l’enclavement des zones de production qui ne favorisent toujours pas l’accès des acheteurs et également le manque de regroupement de certains producteurs en coopératives. Ce qui leur permettrait de tirer profit du fruit de leur labeur.

Malgré ces difficultés, le programme a réussi à engendrer une centaine de marchés pendant la campagne cacaoyère et la plupart des producteurs commencent à se regrouper en coopératives. « Là où les producteurs sont organisés, il n’y a pas de coxage. Un producteur organisé sait que son intérêt est de vendre au marché et à travers la coopérative où il a de meilleurs prix et tous les appuis et encadrements nécessaires pour lui permettre de tirer profit de son labeur », a indiqué Jean Didier Eyada. L’organisation de la commercialisation (Aoc) étalée sur trois ans devrait, après la phase-pilote dans la Lékié, s’étendre aux autres bassins de production du cacao.

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