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Dossier de la Rédaction

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Les arbitres de Football en grève

arbitres-camerounaisIls décrient leur non protection et des mauvaises conditions de travail.

Parce qu’ils se sentent en danger. Parce qu’ils se sentent abandonnés et incompris, parce qu’ils se disent « livrés à la vindicte populaire », les arbitres autorisés à officier pendant les rencontres des Ligues 1 et 2 camerounaises ont décidé de lancer un mot d’ordre de grève national. Pas d’hommes en noir, pas de rencontres sur les pelouses camerounaises. Au départ déterminés à ne pas officier durant les matchs prévus notamment ceux de la coupe du Cameroun et la rencontre en retard de ligue 1 entre Coton et Union de Douala, ils ont réajusté leur programme. « Nous avons fait l’exception sur les rencontres du week-end. Le mot d’ordre de grève n’est pas levé. Nous avons demandé aux arbitres de surseoir pour ce week-end. Le 11 août, nous nous réunirons et vous en saurez davantage lors de notre assemblée générale », confie, Gilbert Yakam, le président de l’Association camerounaise des arbitres de football (Acaf), joint au téléphone par CT. C’est donc plus de 200 arbitres appelés à conduire les rencontres qui ont décrété « sifflet mort ».

Dans un communiqué rendu public le 31 juillet dernier, l’Acaf informait les autorités du football que ses membres (un millier) n’arbitreront pas de match jusqu’à nouvel ordre. Et les mots pour le dire traduisent bien leur courroux : « manifeste son indignation et désapprouve cette décision qui vient confirmer le manque de considération, le mépris et la chosification dont les arbitres font l’objet de la part des instances fédérales dans l’exercice de leurs fonctions », extrait du communiqué. C’est que, lors d’une rencontre de la 19e journée entre Aigle de la Menoua et Botafogo le 13 mai dernier, Sylvain Belle Biala avait reçu un projectile sur la tête alors qu’il venait de siffler la fin de la première manche de cette rencontre. Botafogo menait alors au score. « Notre collègue a été pris en charge par l’association et la Ligue. Il a failli perdre la vie. A ce jour, il n’est pas rétabli. Où est passée l’assurance des arbitres dont on parle ? », s’indigne Gilbert Yakam.

La Commission d’appel de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), statuant sur cette affaire, avait décidé de retirer cinq points à Aigle, reconnu coupable des faits, en plus de la sanction financière. Mais le 17 juillet dernier, la Commission des recours de la Fécafoot infirmait cette décision. C’est d’ailleurs ce qui a suscité le mécontentement de l’Acaf. D’autant que l’état de santé de Sylvain Belle ne s’est toujours pas amélioré.arbitres-camerounais

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