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Dossier de la Rédaction

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Les commerçants de Sandaga boudent les contrats

A peine 60% d’entre eux les ont signés et sont identifiés dans cet espace marchand.

Bien que la forme ne soit pas tout à fait la même que le celui du Marché central, le processus de recensement des commerçants et d’attribution des contrats aux exploitants des boutiques au marché Sandaga rencontre également des résistances. « Le recensement a pour but de savoir qui est qui au marché Sandaga. C’est une opération normale d’assainissement de notre fichier », confie Léonard Young, régisseur du marché Sandaga.

A la différence du Marché central où les contrats délivrés par la Communauté urbaine de Douala (Cud) ont une durée de cinq ans renouvelables, ici, la durée est indéterminée. Mais certains vendeurs expriment des réserves entre autres, au sujet des prix des loyers jugés « élevés » et de l’article 8 des contrats, qui précise notamment que le contrat peut être « résilié de plein droit et d’office par le bailleur, sans formalité judiciaire et administrative de quelque nature que ce soit dans le cas où ce dernier aura entrepris de réserver sa propriété à une forme d’exploitation autre que le marché ».

Dans ce cas le commerçant est tenu de libérer dans un délai de 90 jours à compter de la notification de l’huissier. Une disposition qui, selon ces derniers, ouvre la porte à toutes sortes d’abus de la part du bailleur.

Cependant, pour le régisseur du marché, les commerçants refusent de se soustraire au recensement car ils ne veulent pas payer le juste prix d’une part. « Nous pratiquons les prix que l’Etat demande aux communes et communautés urbaines d’appliquer. Or, il faut savoir que celles-ci font généralement du marché un usage social. Mais le marché Sandaga est privé et doit générer des revenus. Par ailleurs, nous effectuons des remises pour les personnes les plus en difficulté. Si vous regardez nos comptes, vous verrez que ce marché ne gagne pas de l’argent », déclare Léonard Young.

D’autre part, celui-ci dénonce les sous-location effectuées par les commerçants. « Les contrats et le recensement ne leur permettraient plus de faire ce genre de pratiques interdites par la loi. Environ 70% des espaces du marché sont en sous-location. Et puis, les commerçants sont des hommes d’affaires. Les banques ont besoin de savoir où ils sont et voir leur sérieux pour l’octroi de crédits. C’est à leur avantage. Pour le moment, nous usons de patience. Mais le moment de la contrainte va finir par arriver », conclut in fine Léonard Young.



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