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Dossier de la Rédaction

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Les violences mises à nu en Centrafrique

camp-refugiesLes groupes armés et soldats étrangers accusés d’abus sur les femmes et jeunes filles

Selon le réseau d’informations humanitaires de l’Onu, IRIN, l’instabilité dans le pays a entraîné une hausse de l’insécurité qui expose les femmes et les filles à des actes d’extrême violence tels que le viol. L’agence cite notamment les Anti-balaka et les Séléka, qui entrent constamment dans les camps à cette fin. De même, ils s’en prendraient aux déplacées contraintes de s’aventurer hors des camps à la recherche de nourriture.

En janvier et février derniers, 781 cas de viol et d’agression sexuelle ont été signalés par des partenaires de l’Unicef dans le pays, toujours selon IRIN. Pour Mme Roesch, membre de l’International Rescue Committee (IRC), « Le viol et la violence sexuelle sont la crainte n°1 un des femmes et des filles » en Centrafrique, où le phénomène n’épargne les femmes d’aucune tranche d’âge. « Des grands-mères se font violer sous les yeux de leurs petits-enfants et des enfants devant leurs parents », témoigne un médecin en service au centre de santé Padre Pio, à Bangui. Il parle aussi de cas concernant des fillettes de six ou sept ans, ainsi que de viols collectifs, subies par des femmes, parfois à plusieurs reprises. Dans son cabinet,  il reçoit en moyenne chaque jour entre 10 et 25 femmes victimes de viol ou de sévices sexuels.

Certains soldats de la Misca profiteraient aussi de la misère ambiante pour exploiter les jeunes filles dans les camps, selon RFI. « La nuit, les hommes de la Misca entrent dans les huttes pour avoir les filles. Elles sont obligées d'accepter : elles n'ont pas les moyens de subsister », rapporte une déplacée d'un camp de Bambari.

Mais la question des violences à caractère sexiste ne s’arrête pas aux réfugiées et autres déplacées. Des jeunes filles sont également recrutées au sein des groupes armés. Ce qui les expose aux violences sexuelles, mariages forcés, VIH/SIDA et à la condamnation sociale due à leur appartenance à ces groupes, toujours selon IRIN. Dans les villes et villages, le phénomène est aussi répandu. «De nombreuses femmes n’osent pas dire qu’elles ont été violées. Elles ont peur que leur mari les quitte ou d’être mises au ban de la société», affirme Tessy Fautsch, coordinatrice de MSF. Un silence qui fait office d’allié de poids pour le fléau.camp-refugies

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