Une réunion entre le comité d’organisation et des chefs de missions diplomatiques a eu lieu mardi à Yaoundé.
« Je suis très impressionné par le niveau de préparation tant en ce qui concerne la logistique, la sécurité, que le contenu. Nous voyons que c’est un travail qui se fait depuis deux ans et nous pouvons repartir en envoyant des messages très positifs aux différentes délégations qui viendront de nos pays. » Benoît-Pierre Laramee, le haut-commissaire du Canada au Cameroun a résumé le sentiment de la plupart des chefs de missions diplomatiques conviés à la réunion préparatoire à la 60e conférence de l’Association parlementaire du Commonwealth (CPA) mardiau 3e étage du palais de verre de Ngoa Ekellé. Ce sont plus de 800 délégués que notre pays va accueillir au cours de ces assises qui se tiendront à Yaoundé en octobre prochain. Une conférence qui, de l’avis d’Emilia Monjowa Lifaka, vice-présidente de l’Assemblée nationale, constitue la principale activité du CPA. Face au contexte actuel dans notre pays, les préoccupations des chefs de missions diplomatiques, hauts commissaires des pays concernés, sont allées dans le domaine de la sécurité. « Le président de la République a donné des instructions afin que tout soit mis en œuvre en vue d’un succès total de ces travaux. Aucun aspect ne sera négligé », a rassuré Mme Monjowa Lifaka.
Le comité camerounais d’organisation comprenant notamment les membres des deux chambres du parlement, des différentes institutions et administrations publiques, appuyé par une équipe conduite par Mme Musonda Sandy, venue du secrétariat du Commonwealth à Londres, a fait le tour des différents aspects de la préparation de ces travaux qui vont accueillir des délégués venant des 9 régions du Commonwealth. Toutes les commissions ont passé au crible leurs activités. Qu’il s’agisse des déplacements dans la ville hôte, Yaoundé, qui va abriter les travaux, où celles qui ont été choisies pour les excursions, rien n’est laissé au hasard. Les premiers délégués vont fouler le sol camerounais le 2 octobre 2014 pour une ouverture officielle des travaux prévue le 6 octobre. Pour faire face à l’affluence attendue, les autorités camerounaises ont tout mis en œuvre pour accorder toutes les facilités aux participants durant leur séjour, notamment en ce qui concerne les visas d’entrée. On pouvait donc comprendre la satisfaction de certains hauts commissaires sur les explications qui ont été apportées à leurs préoccupations. Certains n’ont même pas hésité à annoncer leur empressement de voir les travaux débuter.
