Un avis d’appel d’offres y relatif ouvert récemment pour la cession des actifs de la station de Douala de l’ex-Office national dédié à ces deux filières. 

Il y a quelques semaines, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a signé un avis d’appel d’offres international pour la cession des actifs de la station de Douala de l’ex-Office national de développement de l’aviculture et du petit bétail (ONDAPB). Il s’agit là d’une action gouvernementale pour relancer une structure qui ne fonctionne plus depuis plusieurs années. Cette future cession d’actifs vise, en filigrane, la résorption du déficit en protéines animales et la limitation des importations de poussins d’un jour et de provendes au Cameroun. Les personnes physiques et morales intéressées ont donc jusqu’au 02 septembre prochain pour faire des propositions techniques et financières.

La station en question, basée à 15 km du centre-ville de Douala, au lieu dit Yassa, fait partie des trois stations qui composait l’ONDAPB à sa création en 1981. Elle couvre une superficie d’environ 15 hectares et est constituée d’un ensemble de bâtiments et d’équipements. Comme les stations de Yaoundé et Muyuka, elle était destinée à la conduite à grande échelle d’activités avicoles (production de poussins d’un jour, de poulets de chair et de poules pondeuses) et d’élevage du petit bétail. A l’origine, la station de Douala avait pour ambition de produire 2,5 millions de poussins d’un jour par an (chair et ponte confondus) mais, elle n’a pu atteindre qu’un maximum d’un million de poussin par an. Il faut rappeler que la station de Douala est mise en cession maintenant parce que cela n’a pas été possible il y a quelques années, au moment où celles de Yaoundé (complexe avicole de Mvog-Betsi) et Muyuka avaient été cédées à des opérateurs privés nationaux. L’heure est donc venue pour ce complexe de revivre, surtout en ce moment où la demande est de plus en plus forte.