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Dossier de la Rédaction

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Les armes parlent encore en Centrafrique

guerre RCALe cessez-le feu conclu à Brazzaville le 23 juillet dernier n’est pas respecté.

La présidence centrafricaine a annoncé mardi la démission du gouvernement centrafricain. « La présidente de transition a demandé et obtenu du Premier ministre, chef du gouvernement de transition , sa démission et celle de son gouvernement pour permettre la mise en œuvre effective des engagements du Forum de Brazzaville », a annoncé hier en soirée, un porte-parole de la présidence sur les ondes de la radio d’Etat.

Cependant, les armes ne sont pas totalement tues. En dépit de l’accord de cessez-le feu signé le 23 juillet dernier au Congo, il ne se passe pas de jour sans que l’on dénombre des accrochages entre les différents acteurs armés (Seleka, anti-Balaka, Sangaris, Misca). Ce lundi, la localité de Batangafo a ainsi été le théâtre de violents affrontements entre la Seleka, présente dans la ville et une mission de reconnaissance de la force française Sangaris. Au sujet de cet accrochage, les versions divergent en fonction des acteurs.

Selon l'état-major français, une colonne de Sangaris en mission de reconnaissance a été attaquée par un groupe lourdement armé. Les soldats français ont été contraints de riposter, ce qui a donné lieu à de violents combats. D’'importants moyens aériens de Sangaris ont même été mis à contribution. La Seleka, pour sa part, accuse les soldats français d'avoir ouvert le feu les premiers sur des éléments venus les accueillir à leur entrée à Batangafo. Bien plus, pour  le colonel Adam Ali, l'un des chefs Seleka de Batangafo, les Français ont bénéficié de l’appui des anti-balaka.

Les combats de lundi ont causé plusieurs morts dans les rangs de la Seleka. Le mouvement a également répertorié une vingtaine de blessés dans ses rangs. L’ex-rébellion dénonce « une violation flagrante de l'accord de cessation des hostilités de Brazzaville ». Les troupes françaises ne déplorent aucun blessé. Mais selon Sangaris, à la suite de ces incidents, deux soldats africains originaires de RDC ont été tués. Par ailleurs, ces combats ont une nouvelle fois ébranlé les habitants de Batangafo qui ont passé une nuit supplémentaire dans l'un des sites de déplacés improvisés.

La ville de Bambari constitue un autre point chaud en ce moment. La situation sécuritaire y est particulièrement explosive. Anti-Balaka et Seleka se sont, de fait, partagé la ville. Bambari est coupée en deux par un fleuve devenu par la force des choses, une frontière entre les deux groupes. Dans cette configuration, les accrochages sont réguliers et les deux factions n’hésitent pas à commettre des exactions contre les civils. Dans cette région, on compte plus de 40 000 déplacés qui se terrent dans la brousse ou dans les camps autour des bases de la  Misca ou des militaires français de Sangaris.guerre RCA

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