De nombreux pays multiplient les mesures de protection face à la propagation de la maladie.

Une infirmière atteinte de l’Ebola est décédée au Nigeria, a annoncé mercredi le ministre nigérian de la Santé, Onyebuchi Chukwu. Un décès qui porte à deux le nombre de morts causés par la fièvre hémorragique dans le pays où l’on dénombre désormais sept cas de contamination. Un Libérien était déjà mort à Lagos le 25 juillet dernier. 70 personnes ont été placées en surveillance depuis, entre autres mesures prises par Abuja. Le Nigeria est le quatrième pays touché par l’épidémie qui sévit depuis plusieurs mois en Afrique de l’Ouest et a déjà tué 887 personnes sur 1603 malades recensés, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Soit un taux de mortalité de 55,3%.

En Afrique de l’Ouest et ailleurs, les autorités multiplient les mesures pour contenir la maladie ou contrer une éventuelle apparition sur leur territoire. La Sierra Leone et le Libéria ont déployé leurs soldats autour des centres anti-Ebola pour faire respecter la mise en quarantaine des malades. Dans les pays non encore touchés, l’on est également en alerte. Au Gabon, où l’Ebola a tué 129 personnes il y a plus de dix ans, la cellule de veille contre la maladie a été réactivée. La prévention est également le mot d’ordre au Sénégal, au Tchad, et même en Centrafrique, où des mesures ont été prises par les autorités malgré les problèmes structurels.