C’est pour combattre les groupes terroristes actifs entre les deux pays. 

Alger et Tunis vont déployer 14 000 hommes à leur frontière comme pour contrer la menace terroriste. La mesure découle d’un accord conclu récemment entre le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomâa, et le Premier ministre algérien, Abdelamelk Sellal, annonce Jeune Afrique. Ainsi, 8 000 soldats algériens uniront leurs forces aux 6 000 militaires tunisiens déjà déployés. Une frontière commune poreuse où est situé le mont Chaambi, théâtre de l’attaque terroriste qui a coûté la vie à 14 soldats tunisiens le 16 juillet dernier. Mais certains médias n’hésitent pas à affirmer que ces troupes mobilisées son appuyés par l’Egypte etn’attendraient que le feu vert international pour intervenir en Libye.

Il existe, en effet, une commission commune créée par les voisins de la Libye pour sécuriser la frontière, à laquelle participent aussi l’Egypte, le Niger et le Tchad. Initiées à la mi-juillet à Hamamet en Tunisie, les activités de cette commission sont coordonnées par Tunis.  Alger s’occupe de la rédaction d’un rapport d’audit sur les questions sécuritaires et de défense, le Caire assurant le volet politique. Jeune Afrique estime cependant que la nécessité pour ces pays de passer à l'offensive se fait de plus en plus impérieuse, au-delà du retranchement des armées derrière les frontières, face à la menace des groupes armés venus de Libye.