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Dossier de la Rédaction

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Les importateurs s’engagent à maintenir les prix du riz

Dans un communiqué de presse signé le 1er août, ils déclinent toute responsabilité face à certaines manœuvres spéculatives.

Sous le prétexte du  réajustement des prix du carburant à la pompe le 30 juin dernier, certains commerçants ont revu à la hausse les prix du riz. Face à cette situation, le Groupement des importateurs du riz du Cameroun (GIRC) ont réagi, via un communiqué de presse signé le 1er août dernier. Document dans lequel ils déclinent toute responsabilité face aux manœuvres spéculatives de certains « détaillants opportunistes ». Le GIRC qui est constitué des membres suivants : Soacam, Olamcam, Cimed, Sotracodim et Sorepco, porte d’ailleurs à ce sujet à l’attention de l’opinion nationale que les prix du riz restent inchangés, conformément aux engagements pris devant le gouvernement et les associations de défense des droits des consommateurs.

Dans les marchés, si les grossistes, membres du GIRC maintiennent les prix intacts à savoir 14 000 F pour la variété riz blanc long grain de 50 kg et 7000 F pour le sac de 25 kg, au marché de Mvog-Mbi, par exemple, les prix pratiqués par certains commerçants oscillent entre 16 000 et 17 000 F. « Nos grossistes nous ont fait comprendre que les prix des sacs ont augmenté de 500 F et que cette augmentation nous est aussi imputée. Depuis lors, le  sac de riz thaïlandais de  25 kg qui nous était vendu à 9000 F coûte 9500 F et nous sommes obligés de le revendre à 10 000 F, afin d’avoir un bénéfice », explique Evelyne N., gérante d’une boutique. Et d’ajouter que les produits Soacam restent inchangés. « Le prix du sac de riz de 25 kg Uncle Ben’s distribué par Soacam reste à 17 000 F y compris la variété Neima, dont le sac de 25 kg est maintenu à 8 300 F », rassure la jeune dame. Dans ce même marché, le coût de la variété de riz Neima 25 kg oscille entre 9500 et 9 800 F et celui du sac de 50 kg revient à 18 500 F.

La plupart des détaillants rencontrés dans les marchés de Yaoundé avouent que les montants pratiqués sont fonction de ceux exigés par les grossistes. « Certains nous disent que c’est lorsque les anciens stocks seront épuisés que les prix vont subir une hausse. D’autres livreurs nous expliquent par contre que les prix ont augmenté de 500 F. Et là, nous sommes obligés de hausser aussi pour ne pas être perdant. Et quand les contrôleurs du ministère du Commerce vont commencer à effectuer les descentes dans les marchés, c’est plutôt vers nous qu’ils vont orienter les sanctions », conclut un autre détaillant.

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