L’épidémie de la fièvre hémorragique ébola a déjà causé 932 décès en Afrique de l’Ouest selon le bilan de l’Organisation mondiale de la santé (O.M.S.) daté du 4 août dernier . Soit 45 nouveaux décès enregistrés le 2 et le 4 août ainsi que 68 décès entre le 8 et le 12 juillet dernier . Du jamais vu dans l’histoire de la propagation de cette épidémie qui a refait surface, en mars dernier, au lieu dénommé « bec du perroquet » où la Guinée, le Libéria et la Sierra-Léone ont des frontières communes .
Les ravages causés par la plus grave épidémie jamais signalée d’ébola sont telles le Dr Sheikh Umar Khan , le seul spécialiste sierra-léonais, désigné comme épicentre du virus ébola le 27 juillet dernier, chargé de le combattre dans son pays , en est décédé . De même, l’état d’urgence a été décrétée au Libéria près la fermeture des écoles, des marchés et de frontières terrestres . Le plan radical de riposte des ministres de la santé de la région censé adopter des mesures drastiques pour freiner la prpoagation éclair de l’épidémie n’a pas encore produit des résultats convaincants puisque de nouveaux cas d’ébola sont encore signalés même si tous les cas fe fièvre hémorragique recensés n’ont pas été confirmés comme étant causés par le virus ébola . Au point où de nombreuses populations du Libéria , de Guinée , de la Sierra-Léone et partant de la région de l’Afrique ont peur et craignent que le virus se propage dans toute la région . D’où l’importance de la décision de la Banque mondiale de 200 millions de dollars(97 milliards de francs) pour appuyer les gouvernements de Guinée, du Libéria et de la Sierra-Léone dans la lutte contre l’épidémie d’ébola .