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Dossier de la Rédaction

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Livre: plume de poids lourd

Mike Tyson, boxeur célèbre, sort une autobiographie, « La vérité et rien d’autre ». Frappant.

L’excès. Voilà une des caractéristiques de la vie de Michael Gerard Tyson, plus connu comme Mike Tyson, boxeur qui a électrisé les foules, frappé les esprits – et bien des corps ! – du milieu des années 80 à la fin du siècle dernier. Trop tôt, le gamin de Brooklyn a été confronté à la violence, à des conditions de vie traumatisantes. Dormir dans le lit de sa mère alors qu’elle y accueille un homme. Nager dans une insécurité constante, mordre dans la pauvreté à pleines dents. Etre entouré de gamins dangereux. « Tous mes vieux amis se sont fait assassiner ou ils ont tué quelqu’un. C’étaient des types bien, mais écartelés entre la drogue, le sexe et la mort. C’est toute l’histoire de ma vie, cette imprudence », écrit l’ancien champion.

Champion. Il ne le serait peut-être jamais devenu sans sa rencontre avec Cus d’Amato, l’entraîneur qui le mettra sur la voie du succès. Mais même là, les choses iront vraiment vite.

Mike Tyson reste à ce jour le plus jeune champion du monde poids lourds de tous les temps. Il avait 20 ans et à peine cinq mois le 22 novembre 1986, lorsqu’il a défait le Canadien Trevor Berbick. « Dr K.O. », comme on le surnommait à l’époque, était déjà un phénomène avant ce titre. Après, ça a été le délire, pendant des années, selon ce que Tyson dit lui-même dans son autobiographie. L’argent coulait à flots. Les femmes, l’alcool et la drogue ont suivi. En cascade. Les scandales n’étaient jamais loin. Les plaintes et les procès les plus loufoques non plus.

Il faut dire que son mentor rend l’âme avant qu’« Iron Mike » ne remporte son premier titre. Plus personne ne pouvait plus vraiment lui tenir la bride. Tyson s’est donc lâché, et a dû battre des records aussi en matière de dépenses (résidences somptueuses, voitures de luxe par flopées, tigres, etc.). Sans compter les proches qui ont tiré profit (en millions de dollars) de son insouciance, de sa naïveté ou de son côté flambeur. Difficile, au long des pages de l’ouvrage qui en compte près de 600, de ne pas ressentir une impression de gâchis. D’immense gâchis.

« (…) je me foutais éperdument de mes affaires. J’avais envie de m’occuper de mes vices et de rien d’autre », écrit Tyson, dans un langage cru présent tout au long du livre. Oui, c’est avec des mots qui en choqueraient beaucoup qu’il assène des tranches de vie. Comme il flanquait ses droites. Le lecteur risque fort d’en sortir K.O. Mais surtout édifié : l’argent ne fait pas le bonheur, la route du succès peut conduire jusqu’au précipice, cependant, chacun a le droit de chercher la rédemption.

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