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Dossier de la Rédaction

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Satisfaisante 1ère partie du centenaire des martyrs

Selon le bilan dressé par l'équipe de coordination des activités achevées dimanche à Douala.


Inscrire dans la mémoire de la population, notamment de la jeunesse camerounaise, qu'elle n'est pas un électron libre, il faut qu'elle sache d'où elle vient. Egalement, documenter l'histoire de la fin du 19e siècle et du début du 20e dans notre partie du monde. C'était le double objectif de cette célébration spéciale des martyrs portée par le canton Bell, intitulée "Centenaire de la résistance de 1914", qui s'est achevée ce dimanche par un culte œcuménique à la Place du gouvernement à Douala. Après les commémorations lancées le mercredi 6 août.

Ça aura donc été quatre jours intenses. Entre les témoignages de descendants de résistants tombés en août 1914, notamment le chef Endande, petit-fils d'Endande Mbita, venu de l'étranger, et la petite-fille de Mba Ename, qui a fait le trajet depuis Yaoundé. Des présences qui font dire à Marilyn Douala Bell, coordinatrice des célébrations : " L'un des objectifs qui étaient les nôtres et qui consistaient à dire c'est un centenaire de tous les résistants de la nation camerounaise morts en 1914 a été atteint".

Entre les processions à travers la ville qui ont drainé des centaines de personnes. Des dépôts de gerbes de fleurs, comme ce geste posé à la Marine Marchande par le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo. Des dépôts de gerbes qui auront fait découvrir à certains la fosse commune des anonymes qui ont été exécutés dans cette période du mois d'août 1914.

Autre moment fort, les conférences du 9, avec le Prince Kum'a Ndumbe III, venu avec des documents d'époque authentiques qu'il a fait circuler. Parmi eux, ceux à lui remis par la petite-fille de Me Levy, un avocat juif allemand. Ce sont des actes du procès où son grand-père, en tant qu’avocat des indigènes, a défendu Dika Mpondo. L'on retiendra aussi les 90 enfants qui ont entonné le chant Tet'Ekombo devant le caveau de Rudolf Douala Manga Bell. Avant une procession pour le cimetière Njo Njo, sur la stèle d'Adolf Ngosso Din.

Et en attendant novembre 2014, date prévue pour la deuxième partie des célébrations du centenaire des martyrs, les vestiges du premier acte sont encore présents à travers l'exposition "Ça-me-dit Martyrs" à l'espace Doual'art et à la galerie Carré des Artistes.



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