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Dossier de la Rédaction

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La Séléka récuse le nouveau PM centrafricain

catherine-samba-panzaL’ex-rébellion déclare ne pas avoir été consultée et sème une nouvelle fois la confusion dans les esprits.

Il n’y aura pas d’état de grâce pour Mahamat Kamoun, le Premier ministre nommé dimanche par la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza. A peine désigné, il est déjà contesté par la Séléka. Elle n’en reconnaît pas la légitimité. Car, selon les termes de l’accord de cessez-le feu signé à Brazzaville il y a quelques semaines, le poste de Premier ministre doit revenir à un membre de la Séléka. C’est le porte-parole de l'état-major de la Séléka, Ahmad Nejad qui est monté au créneau dès dimanche soir. Il a par ailleurs laissé entendre que la Coalition ne va pas participer au gouvernement que devrait former le nouveau PM. Toujours est-il que la coordination politique de la Séléka n’a pas encore réagi à la nomination de Kamoun. Autant dire qu’au regard des sons de cloche discordants au sein du mouvement, un nouveau coup de théâtre  n’est pas exclu. En attendant, selon le porte-parole de la présidence, la décision de nommer Mahamat Kamoun fait suite aux consultations des Forces vives de la Nation en concertation avec la communauté internationale.

Mahamat Kamoun semble conscient du contexte dans lequel il a été nommé. « Les anti-Balaka, les Seleka, les Centrafricains qui nous connaissent, savent de quoi nous sommes capables. » a-t-il laissé entendre dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI). Pour lui, « la réconciliation fait partie de l’action que le gouvernement de transition est appelé à mettre en œuvre (…) Avec tous les Centrafricains, le gouvernement, la communauté internationale, nous allons aller dans ce sens.» Mahamat Kamoun a pour mission d'obtenir une application de l'accord de Brazzaville signé entre les belligérants centrafricains et d’accompagner  la présidente, Catherine Samba-Panza dans la gestion des affaires du pays, jusqu'aux élections qui doivent marquer la fin de la transition.

Le nouveau chef du gouvernement centrafricain arrive aux affaires au moment  où les accords de paix signés à Brazzaville sont violés. Au cours des derniers jours, de violents combats entre les troupes de la Séléka et les forces françaises Sangaris ont fait une soixantaine de morts. A Bangui dans le quartier de Boy Rabe, des combats y ont opposé les forces armées centrafricaines aux miliciens anti-balaka. En somme, la sécurité sera un défi majeur pour Mahamat Kamoun. Il en est conscient.catherine-samba-panza



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