Le DG de l’Eiforces a reçu vendredi dernier les derniers hommages de la République du Cameroun.

Couché dans un cercueil revêtu du drapeau de la République, telle est la dernière image que garderont les populations de Garoua du général de brigade Mohamadou Hamadicko dans son septentrion natal. Ce digne fils de Garoua a été conduit vendredi dernier à sa dernière demeure au cours des obsèques à lui consacrer dans la pure tradition musulmane. Décédé le 31 juillet 2014 des suites de maladie à l’hôpital d’instruction des Armées du Val-De-Grace à Paris en France, la dépouille du général Mohamadou Hamadicko est arrivée vendredi dernier à Garoua par un vol militaire. Le ministre délégué à la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, a fait le déplacement de Garoua, pour accompagner son collaborateur à sa dernière demeure.  A la demande de la famille de l’illustre disparu, l’oraison funèbre, ainsi que toutes les autres cérémonies militaires ont été amorcées. Seule la tradition musulmane a prévalu, avec comme principale articulation la prière funéraire à la mosquée du lamidat. La suite s’est déroulée notamment au cimetière de Djadjé, où le général Mohamadou Hamadicko a été inhumé.

Né vers 1950 à Garoua,  Mohamadou Hamadicko intègre l’Emia en août 1962. A sa sortie d’école en 1972, il suit un parcours professionnel normal sans sauter de poste d’échelon ou de grade. Sa carrière se déroule notamment du poste de commandant de peloton d’honneur de la garde Républicaine à celui du commandant en second et de chef d’Etat-major des plus grandes formations de la gendarmerie nationale. Il termine sa brillante carrière active en diplomatie au poste d’attaché militaire du Cameroun à Rabah au Maroc du 18 septembre 2000 au 11 mars 2001, date de son élévation au grade de général de brigade. Jusqu’à son décès, le général de brigade Mohamadou Hamadicko était le tout premier dirigeant de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) d’Awae.

Le Mindef et le gouverneur lors de la prière funéraire