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Dossier de la Rédaction

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Le CNC et les éditeurs de presse accordent leurs violons

Réunis lundi à Yaoundé, ils ont posé les jalons d’un nouveau mode de fonctionnement.

Souvent divisés à cause des sanctions infligées à certains médias, le Conseil national de la communication (CNC) et les éditeurs de presse du Cameroun semblent avoir pris un nouveau départ. Au terme de la rencontre organisée lundi par le vice-président de l’instance  de régulation des médias, c’est le visage détendu et le sourire aux lèvres, que les membres des deux parties sont sortis d’un huis clos de plusieurs heures. « Nous pensons que c’était une réunion pour briser cette glace que tout le monde connaît. Au début, le CNC s’est illustré par l’interdiction et la suspension de certains de nos confrères. Nous lui avons demandé un certain nombre de choses. Donc, il existait toujours cette glace-là entre nous. Et nous pensons que le fait qu’il nous invite formellement pour venir discuter, est une manière de souhaiter que cette glace soit brisée et elle l’a été », a assuré Haman Mana, président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun (FEDIPRESSE).

C’est justement ce que recherchait Peter Essoka, vice-président du CNC. Il explique qu’il a tendu la main aux éditeurs de presse parce qu’il voudrait que les deux parties se retrouvent plus souvent, pour échanger. Et surtout parce que d’aucuns considéraient le Conseil national de la communication comme l’ennemi des médias, de la communication. « Non », a repliqué le vice-président du CNC. « Nous sommes un régulateur. Notre rôle n’est pas de punir mais de mettre en place un système qui va aider au développement de  nos médias », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Dans tout jeu, il y a un arbitre. Il y a des règles et lorsqu’elles ne sont pas respectées, le contrevenant peut être sanctionné. Mais ce n’est pas l’objectif premier d’une instance de régulation. » Il souhaiterait un échange régulier avec les éditeurs de presse avant d’arriver aux sanctions. Cette rencontre, la première du genre, ne sera certainement pas la dernière. Car d’après Peter Essoka, ils se retrouveront désormais tous les trois mois.

Au cours de ce premier face à face, la question de la responsabilité sociale des journalistes a été soulevée au regard des cas d’égarements (diffamation, injure, propagation de fausses nouvelles…), régulièrement constatés. Le CNC a saisi l’occasion pour inviter les journalistes à se ressaisir afin que la liberté d’expression ne piétine pas d’autres libertés. Les éditeurs de presse ont posé sur la table le problème de la distribution des journaux. Souhaitant que l’instance de régulation y accorde aussi une attention particulière, de peur de ne plus rien avoir à réguler. Si jamais les médias étaient emportés par les conditions économiques extrêmement difficiles dans lesquelles ils survivent.                                                                                              

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