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Dossier de la Rédaction

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Musique: Irma, Côté Faces

irma-facesLa chanteuse revient avec un deuxième album dans la lignée du premier, entre soul et pop.

Un long fleuve tranquille, traversé de ballades rafraîchissantes. « Faces », le deuxième album d’Irma, chanteuse franco-camerounaise est une pure source d’énergie revigorante. S’y abreuver, c’est rechercher et trouver la paix intérieure. La voix douce, stricte et puissante d’Irma berce cette assonance mélodieuse. Propulsée sous les feux des projecteurs après « Letter to the Lord », son premier opus sorti en 2011, la chanteuse de 26 ans revient plus mature que jamais avec ce deuxième album. Proposant des rythmes doux et charmeurs, Irma virevolte entre pop, soul et touche à la country-music, en lui apportant un souffle afro mais surtout juvénile. Un style que la jeune femme s’est façonnée à New York, où elle s’installe seule pendant un an, pour sceller la rupture avec le succès du premier album, et couper court à toutes les distractions qu’un tel plébiscite entraîne.

Dans la « Grosse pomme », Irma rencontre des hommes et des femmes d’une autre culture, dialogue, s’inspire des anecdotes de ces âmes effarouchées ou bougrement romantiques. irma-facesRésultat, chacun des 12 morceaux de « Faces » s’avère être un livre ouvert sur des personnages anonymes, des mystères, des évidences. Un air secoué de guitare (son instrument par excellence) s’empare de son œuvre. De certaines chansons comme « Hear me out », « Save me », quelques accords rock se dissipent, symboles de l’esprit libre et baroudeur de l’artiste. Sur « Unconditional », Irma impulse un vent d’Afrique, et marie les sonorités du sud avec sa guitare acoustique. Elle dévoile un penchant pour la pop des Eighties, avec ce « Trouble Maker » proche de la période « La Isla Bonita » de Madonna. Sur cette plage 8, l’album fait plus que s’écouter, il s’anime, invite les dégourdis à esquisser quelques pas de danse, et les plus timides à tapoter du pied sur le plancher.

Les titres de « Faces » sont écrits en anglais, de quoi élargir le champ des possibles pour cette chanteuse autodidacte qui se veut universelle. L’histoire d’Irma pourrait elle aussi se conter en chanson. Le tube « I know », comme les autres morceaux de son premier opus, ont reçu une visibilité internationale grâce au développement participatif, ce mode de financement qui met à contribution les internautes. En deux jours, par le canal du label My Major Company, Irma obtient 70.000 Euros pour produire « Letter to the Lord ». La grâce, mais avant tout son talent, tirent Irma vers les sommets. Avec « Faces » le monde intimiste de la chanteuse au bonnet se révèle un peu plus.   

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