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Dossier de la Rédaction

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Epidémies, ripostes en place

Si aucun cas de fièvre à virus Ebola n’a été enregistré dans le Littoral, la vigilance reste de mise. C’est ce qui ressort de la réunion extraordinaire du comité régional

de lutte contre les épidémies et les catastrophes tenue madi, 12 août, dans la salle des banquets des services du gouverneur. Joseph Beti Assomo, président dudit comité, a rappelé : « Notre région est en état de veille sanitaire permanente ». Ceci non seulement en ce qui concerne le virus Ebola, mais aussi le choléra et la poliomyélite. Un impératif, le Littoral étant une région très ouverte au reste du pays et à l’international.

Pour reparler de la fièvre Ebola, déclarée « urgence de santé publique de portée mondiale » par l’Oms, le public présent à la réunion a appris qu’une unité d’isolement a été mise en place à Laquintinie. C’est donc à cet hôpital que tous les cas suspects doivent être signalés. Signalés parce que l’unité dispose d’une ambulance sécurisée à même d’aller chercher le malade là où il se trouve. Au niveau du Centre régional pour la prévention et la lutte contre les épidémies (Cerple), on a en vue la mise sur pied d’équipes à réaction rapide. Des équipements de protection individuelle, destinés au personnel chargé des interventions, sont déjà acquis.

Autres mesures : l’assainissement par la Communauté urbaine de Douala, les mairies et Hysacam, le renforcement de la surveillance effective des maladie à potentiel épidémique, et l’appel à la vigilance. Notamment des populations. Si le virus Ebola est « très fragile », selon le Dr Victor Kame, coordonnateur du Cerple, il n’en demeure pas moins virulent, et une hygiène stricte s’impose. Ainsi que la méfiance vis-à-vis des carcasses d’animaux morts.

A ce sujet, le Dr Tatiana Djikeussi, adjointe du Dr Kame, indiquera que le réservoir du virus, selon des recherches récentes, ne semble plus être les primates (puisqu’ils font la maladie et en meurent), mais des chauves-souris, dont les espèces suspectées sont présentes au Cameroun.

Pour le gouverneur, il vaut mieux « donner l’alerte » au moindre signe suspect. « 40 à 50% des personnes malades peuvent être sauvées en cas de prise en charge rapide », soulignera Beti Assomo.

La réunion d’hier a également permis de faire le point sur le choléra, la polio et la rougeole. Le Dr Martin Yamba Beas, délégué régional de la Santé pour le Littoral, expliquera que le système de veille est bien en place. Pour 2014, deux cas de choléra ont été enregistrés à Deido et à Nylon, pour zéro décès. Un 8e tour de vaccination contre la polio est envisagé, deux cas ayant été enregistrés dans des camps de réfugiés à l’Est. S’agissant de la rougeole, la riposte est en cours dans quatre districts de santé (New Bell, Edéa, Njombé-Penja et Nylon).



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