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Dossier de la Rédaction

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Sommet Afrique – Etats-Unis: Une opération de charme pour le Cameroun

L’intégralité du propos liminaire du MINCOM lors de son point de presse d’hier

Monsieur le secrétaire général du ministère de la Communication,

Monsieur l’Inspecteur général,

Messieurs les Conseillers techniques,

Madame, Messieurs les Inspecteurs,

Madame, Messieurs les Directeurs et Chefs de Divisions,

Chers Collaboratrices, Chers Collaborateurs,

Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Chers Invités,

Je vous souhaite à toutes et à tous une chaleureuse bienvenue dans cette salle de conférences de mon département ministériel, à l’occasion de notre échange de ce jour, qui porte sur la visite que le chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, vient d’effectuer à Washington, dans le cadre du Sommet des chefs d’État et de gouvernement d’Afrique et des États-Unis d’Amérique, convoqué à l’initiative du président américain, Son Excellence Barack Hussein Obama.

Comme vous le savez donc, le président de la République du Cameroun a pris part, aux côtés d’une cinquantaine d’autres chefs d’État et de gouvernement africains, au Sommet Afrique/États-Unis, le premier du genre, qui s’est tenu officiellement du 05 au 06 août 2014 dans la capitale américaine.

Le chef de l’État, avec à ses côtés son épouse, Madame Chantal Biya, était accompagné pour la circonstance d’une importante délégation comprenant :

-          M. Moukoko Mbonjo Pierre, ministre des Relations extérieures ;

-          M. Belinga Eboutou Martin, ministre, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République ;

-          M. Motaze Louis Paul, secrétaire général des Services du Premier ministre ;

-          M. Nganou Djoumessi Emmanuel, ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire ;

-          M. Ousmane Mey Alamine, ministre des Finances ;

-          M. Mbarga Atangana Luc Magloire, ministre du Commerce ;

-          M. Bonde Emmanuel, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique ;

-          M. Etoundi Ngoa Laurent Serge, ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat ;

-          M. Essimi Menye, ministre de l’Agriculture et du Développement rural ;

-          M. Tchiroma Bakary Issa, ministre de la Communication ;

-          M. Atangana Kouna Basile, ministre de l’Eau et de l’Énergie ;

-          M. Sindjoun Luc, conseiller spécial à la présidence de la République ;

-          M. Atanga Nji Paul, ministre chargé de Missions à la présidence de la République ;

-          Contre-Amiral Fouda Joseph, conseiller spécial à la présidence de la République ;

-          M. Foé Atangana Joseph Charles Bienvenu, ambassadeur du Cameroun aux États-Unis d’Amérique ;

-          M. Bikélé Simon Pierre, chef du Protocole d’État.

 

Mesdames, Messieurs,

Chers Journalistes,

Le sommet des chefs d’État et de gouvernement  auquel le président Paul Biya vient de prendre part pour le compte de notre pays, fut un grand moment dans l’histoire des relations entre l’Afrique et les États-Unis.

En effet, jamais avant cette rencontre inédite, la première puissance économique du monde n’avait manifesté un tel intérêt pour le continent africain.

Et jamais avant ce temps fort, autant de chefs d’État et de gouvernement d’Afrique ne s’étaient retrouvés autour du gotha politico-économique américain, pour parler ensemble de leurs avenirs réciproques et des meilleures possibilités d’échanges et de collaboration, à la fois aux plans politique, économique, social, sécuritaire et environnemental.

L’enjeu était donc de taille.

Il aura consisté, pour le chef de l’Exécutif américain, initiateur de la rencontre, d’une part, à faire progresser les objectifs de son « Administration » dans le domaine du commerce et de l’investissement en Afrique, et d’autre part, à marquer l’engagement des États-Unis en matière de sécurité et de progrès de la démocratie sur notre continent.

En ce qui concerne le commerce et l’investissement, les participants au Sommet sont parvenus à la conclusion que le développement d’un partenariat durable et fructueux entre l’Afrique et les États-Unis, passe nécessairement par l’élargissement des échanges commerciaux et le développement des infrastructures.

C’est dans cette optique que le Gouvernement et les milieux d’affaires américains se sont engagés à investir 33 milliards de dollars, soit plus de 16 mille milliards de francs CFA, pour soutenir le commerce et les investissements en Afrique.

Dans le cadre de ce programme d’envergure, le Président Obama a lancé un projet énergétique baptisé « Power Africa Initiative », visant à fournir l’électricité à 60 millions de ménages et d’industries en Afrique.

S’agissant de l’ « African Growth and Opportunity Act » (AGOA), lancé au cours de l’année 2000, et dont le but est de favoriser l’expansion du commerce entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne, un accord de principe a été obtenu pour sa prorogation au-delà de son terme, initialement fixé à 2015.

De plus, cet instrument connaîtra un plus large redimensionnement, orienté vers le développement économique et donc, allant bien au-delà de la sphère commerciale.

Pour combattre l’insécurité alimentaire en Afrique, l’Agence américaine pour la sécurité alimentaire et la nutrition va elle aussi intensifier ses activités, avec comme objectif, celui de mettre 50 millions d’Africains à l’abri de la pauvreté.

Dans le domaine de la démocratie et de la bonne gouvernance, il a été constaté que des efforts substantiels sont faits par les pays africains en matière de gouvernance publique, de respect des droits de l’Homme et de consolidation de l’État de droit.

Il va de soi que ces différentes questions constituent des quêtes permanentes. C’est pourquoi les participants aux assises de Washington ont relevé que les efforts jusque-là consentis, soient davantage soutenus, et que les objectifs de démocratie et d’amélioration de la gouvernance continuent de compter parmi les priorités de développement et de bien-être social en Afrique.

En ce qui concerne la situation sécuritaire en Afrique, l’unanimité a été dégagée sur le fait que la paix et la sécurité sont des préalables incontournables au développement.

Le président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya, a pris la parole au cours du débat consacré à ce thème, pour souligner avec conviction, qu’aucun objectif de développement ne pouvait être atteint autrement que dans un contexte de paix et de sécurité.

Il a saisi cette occasion pour aborder la situation sécuritaire qui prévaut dans la région de l’Extrême-nord, exposée depuis quelque temps à des attaques répétées de la part de l’organisation extrémiste et criminelle « Boko Haram », contre les populations civiles et des cibles militaires camerounaises.

Le chef de l’État a rappelé devant ses pairs sa détermination à éradiquer ce phénomène de façon définitive, et exposé l’essentiel des mesures qu’il avait prises à cet effet.

Au plan multilatéral et toujours en matière de paix et de sécurité, le président Barack Obama, réagissant à l’intervention de son homologue camerounais, s’est engagé à soutenir la lutte contre le terrorisme et le trafic humain en Afrique, notamment par le renforcement des capacités des armées africaines, l’appui logistique, le renseignement et d’importants apports financiers.

Du point de vue social, le Sommet s’est appesanti sur d’importants sujets tels que l’éducation des femmes, leur protection contre les violences dirigées contre elles, la lutte contre le VIH/SIDA et l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui sévit actuellement dans une partie de l’Afrique.

C’est le lieu de relever ici qu’en matière de santé publique, la coopération bilatérale entre les États-Unis et le Cameroun s’est considérablement densifiée ces dernières années, notamment par une assistance multiforme aux programmes prioritaires, par le biais d’agences de développement et de structures publiques américaines.

Ce modèle de coopération a connu un renforcement notoire par la mise en place du « President’s Emergency Plan for AIDS Relief », en français « Programme d’Urgence du président pour la Lutte contre le Sida ».

Ce projet, qui est une approche stratégique globale unifiée et multisectorielle de lutte contre la pandémie du VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme dans les pays en développement, a été réitéré et renforcé par les présidents Bill Clinton et Barack Obama.

Il s’inscrit dans la Global Health Initiative (GHI), qui préconise une vision intégrée, coordonnée et axée sur les résultats, dans le sens du renforcement des systèmes de santé et de la lutte contre les maladies transmissibles.

Mesdames, Messieurs,

Chers Journalistes,

Voilà, pour ce qui est du Sommet des chefs d’État et de gouvernement en lui-même.

Mais, en marge de celui-ci, de nombreuses autres activités, auxquelles le Cameroun a pris une part active, se sont tenues dans la capitale américaine.

Il s’agit pour l’essentiel :

-          du forum économique Cameroun/États-Unis, qui s’est déroulé le 31 juillet 2014 ;

-          de la table-ronde sur l’investissement au Cameroun, organisée dans le cadre de la journée « Believe in Africa » et qui s’est tenue le 03 août 2014;

-          du petit-déjeuner d’affaires offert par les opérateurs du secteur agricole aux États-Unis, en l’honneur du chef de l’État, Son Excellence Paul Biya ;

-          du premier sommet entre la diaspora africaine et les États-Unis sur l’investissement en Afrique.

Au cours du forum économique Cameroun/États-Unis, placé sur le thème « Investir au Cameroun, c’est le moment ! », et organisé avec l’accompagnement du partenaire technique « Corporate Council on Africa », il a été question :

-          d’une manière générale, de promouvoir l’image du Cameroun et de son économie à travers la présentation de ses atouts et des ses potentialités, auprès des investisseurs américains ;

-          de valoriser certains secteurs spécifiques de l’économie camerounaise (agro-industrie, infrastructures, tourisme, etc.) ;

-          de faciliter les contacts d’affaires pour des joint-ventures entre entreprises et producteurs locaux, d’une part, et les milieux d’affaires américains d’autre part.

Outre les membres du gouvernement présents à Washington, des représentants du secteur privé camerounais (GICAM, Chambre de Commerce, APECCAM, etc.) ont participé à ce forum, aux côtés de 136 investisseurs privés et financiers américains, parmi lesquels 37 de la diaspora camerounaise aux États-Unis.

Le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire a procédé, à l’ouverture des travaux de ce forum, à la lecture du message de circonstance du chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, aux investisseurs américains et à la diaspora camerounaise aux États-Unis.

Le ministre des Finances est intervenu dans le cadre de la table-ronde sur l’investissement au Cameroun, placée sous le Très Haut Patronage du président de la République du Cameroun lors de la journée « Believe in Africa ». Il a, à cette occasion, et au nom du chef de l’Etat, pris la parole devant le parterre des participants américains présents pour la circonstance, pour leur délivrer le message qui leur avait été adressé par le président de la République du Cameroun.

Les chefs d’État de la République de Guinée Conakry et de la République de Madagascar, Leurs Excellences Alpha Condé et Héry Rajaonarimampiananina, Madame la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, ainsi que le président de la Banque africaine de Développement, Monsieur Kaberuka Donald étaient présents à cette table-ronde.


Les débats se sont articulés autour des thématiques suivantes :

-          les industries extractives, l’énergie et les infrastructures ;

-          l’agriculture comme nouvelle vision pour optimiser le développement de l’Afrique ;

-          la banque, la technologie et l’appui des services financiers.

Les membres du gouvernement présents ont chacun, en ce qui concerne son secteur de compétences (économie, agriculture, énergie, mines et développement technologique, PME), présenté les opportunités d’investissement et les dispositions légales et réglementaires permettant de favoriser lesdits investissements dans chacun des secteurs concernés.

Il a en été de même pour l’Agence de Promotion des Investissements et pour les opérateurs du secteur privé ayant fait le déplacement.

Le secrétaire général des Services du Premier ministre, Monsieur Motaze Louis Paul, a pris la parole au nom du chef de l’État devant les opérateurs du secteur agricole américain, représentés au plus haut niveau de leurs organisations, entreprises et exploitations respectives, qui comptent parmi les plus gros contributeurs au Produit Intérieur Brut du secteur agricole aux États-Unis.

Il a saisi l’opportunité ainsi offerte, pour présenter la nouvelle politique agricole du Cameroun, axée sur le programme dit « de deuxième génération », et une stratégie de satisfaction des besoins de consommation intérieure et de couverture des marchés porteurs à l’étranger, par une production nationale à la fois riche et diversifiée.

La rencontre avec la diaspora africaine aux États-Unis a constitué un cadre idéal d’échanges, sur l’implication des communautés africaines vivant aux États-Unis, dans la construction d’une Afrique à la fois paisible et prospère.

La diaspora camerounaise s’est pour sa part particulièrement illustrée, à travers sa volonté et son engagement à apporter une contribution déterminante à la création des richesses.

Permettez-moi à ce sujet de saisir la présente occasion, pour saluer ici, le sens de responsabilité, de patriotisme et de citoyenneté de cette diaspora qui a su prendre le contre-pied de quelques activistes dont on a pu, du reste, mesurer le caractère insignifiant de leurs tentatives de mobilisation contre les intérêts et l’image de leur propre pays à l’étranger.

Permettez-moi, disais-je, de saluer le mérite de cette diaspora à la fois positive, constructive et prépondérante, qui vient d’apporter la preuve de son soutien massif à l’action menée par le chef de l’État pour la conduite de notre pays vers l’émergence à l’horizon 2035.

Le message de circonstance du chef de l’État, a été délivré par M. Atanga Nji Paul, ministre chargé de missions à la présidence de la République.

Le chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, a dans son message, exhorté la diaspora africaine aux États-Unis à apporter une contribution significative à la construction du dialogue entre les investisseurs américains et les secteurs publics et privés africains.

Il a insisté sur le fait que l’action de la diaspora africaine doit, avant tout et partout où elle est amenée à prendre corps, se situer en droite ligne de la promotion des atouts et du développement de son continent d’origine, plutôt que de desservir celui-ci, par des manœuvres de désinformation et de désaffection des institutions et des milieux d’affaires étrangers.

La diaspora africaine doit par conséquent cesser d’être le pourfendeur ou le contempteur de son propre continent. Elle doit, en tout temps et en tout lieu, devenir le médiateur positif et l’amplificateur actif des atouts de son continent.

Au cours de son séjour américain, le président de la République, Son Excellence Paul Biya, a en outre accordé de nombreuses audiences à des personnalités issues du monde politique et des milieux d’affaires américains. 

Je citerai, sans être exhaustif :

-          l’entretien de près d’une heure accordé à Madame Sherman Wendy, Sous-secrétaire d’État américaine aux Affaires Politiques. Madame Sherman s’est félicité de la participation du chef de l’État au Sommet Afrique/États-Unis ; elle a notamment déclaré que le président Barack Obama a été heureux d’accueillir son homologue camerounais à l’occasion de ces assises ;

-          l’audience accordée à Monsieur Negroponte John, ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations unies et ancien conseiller national à la sécurité américaine ;

-          l’audience accordée à Monsieur Smith Chris, élu du Parti Républicain et président de la Commission des Affaires Africaines à la Chambre des Représentants ;

-          l’audience accordée à Madame Bass Karem, élue du Parti Démocrate et membre de la Chambre des Représentants ;

-          l’audience accordée à Monsieur De Zamaroczy Mario, chef de la Mission d’évaluation FMI-Banque Mondiale au Cameroun ;

-          l’audience accordée à Monsieur Jones George, président de Sundances Resources Limited, dont la société Cam Iron est une filiale engagée dans le processus de concession pour l’exploitation du gisement de fer de Mbalam, dans la région de l’Est-Cameroun.


De son côté, la première Dame du Cameroun, Madame Chantal Biya, a pris part au Symposium des premières Dames d’Afrique et des États-Unis, organisé par Madame Michelle Obama, première Dame américaine, en partenariat avec Madame Laura Bush, épouse de l’ancien président George W. Bush.

Ledit Symposium  a permis d’aborder trois thèmes essentiels, à savoir :

-          les cancers du sein et du col de l’utérus ;

-          la promotion économique de la femme en Afrique ;

-          l’éducation de la jeune fille, leader de demain.

L’ancien président américain George W. Bush, invité aux travaux, a saisi l’occasion, pour annoncer que sa fondation, très active dans la lutte contre le cancer de l’utérus aux États-Unis, va accroître ses financements sur le continent africain.

 

Mesdames, Messieurs,

Chers Journalistes,

Comme vous pouvez donc le constater avec moi, la visite que le chef de l’État vient d’effectuer à Washington dans le cadre du premier Sommet des chefs d’État et de gouvernement d’Afrique et des États-Unis, revêtait une importance capitale pour notre pays.

Elle aura permis au Cameroun d’écouter, de dialoguer et de faire entendre sa voix dans ce grand concert des nations, organisé à l’initiative de la première puissance du monde, avec la participation de l’Afrique tout entière.

Sous la Très Haute conduite du président de la République, Son Excellence Paul Biya, la délégation camerounaise à ces assises a su saisir l’opportunité de taille qui lui était offerte, pour projeter à la vue des Institutions et des milieux d’affaires américains, une image de notre pays à la hauteur de ce qu’il est réellement, c’est-à-dire, un gisement de potentialités inestimables, un gage de sécurité et de rentabilité pour les investissements étrangers, conditions nécessaires à la réalisation de l’objectif d’émergence à l’horizon 2035.

Face à notre diaspora aux États-Unis, nous avons su parler le langage de la vérité et celui de la franchise, pour qu’ensemble nous conjuguions nos efforts, dans un élan de patriotisme et de citoyenneté, indispensable à la construction et à la prospérité de notre jeune nation.

De même, s’il fallait encore se poser la question, la participation du Cameroun à ce Sommet et l’intérêt qu’aura suscité la présence de la délégation camerounaise sur le sol américain, donnent une fois de plus et à suffisance, une idée du prestige, de l’aura et du respect dont jouit le chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, tant auprès de ses pairs que des Institutions et des milieux d’affaires à l’étranger.

À présent que le chef de l’État a ainsi et une fois de plus, su se faire le digne Ambassadeur de notre pays à la face du monde, c’est à nous ses compatriotes, de savoir en tirer profit, pour capitaliser les retombées de son engagement, et convertir en des acquis concrets, l’intérêt et la confiance ainsi engrangés.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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