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Dossier de la Rédaction

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Les propositions des transitaires contre la congestion portuaire

Ils exigent notamment des investissements conséquents de la part des divers opérateurs de la place.


Au cours d’une conférence de presse organisée ce 12 août 2014 à Douala, le Syndicat national des Transitaires, Transporteurs et Acconiers du Cameroun (Syntrac) a exprimé sa vision au sujet de la congestion vécue sur la place portuaire de Douala. D’une part pour le Syntrac, cette congestion est en grande partie due au fait que les opérateurs de la place ne procèdent pas au renouvellement de leurs équipements, depuis que certaines activités leur ont été concédées. « Malgré un cahier de charges, le Parc à bois n’a pas fait d’investissements, ni d’aménagements. Ils ont toujours des vieilles grues. Même chose du côté du parc à conteneurs où on demande un troisième portique à Dit. Ils n’arrivent pas à livrer les conteneurs, mais ce sont les commerçants qui sont accusés de prendre le parc pour un magasin », déclare Fouda Fouda Gallus, président du Syntrac.

Sur cette question, du côté de la Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun (Sepbc) par exemple, l’on déclare avoir acquis du matériel de manutention neuf (4 chargeurs, 4 élévateurs, 6 tracteurs, 1 remorque, 1 plate). « D’autres acquisitions sont prévues dans les prochains mois et nous sommes à la recherche d’une grue de quai. Des espaces de stockage supplémentaires ont également été créés », confie une source à la Sepbc.

D’autre part, pour le Syntrac, la congestion portuaire profite à certains opérateurs, qui « s’enrichissent » sur le dos des exportateurs et importateurs grâce aux frais dus à l’allongement du stationnement des marchandises. « Je pense que c’est fait exprès. L’engorgement est une poche d’enrichissement pour eux. Après les 11 jours de franchise les surestaries sont estimées à 27.000 F/jour et par conteneur. Les acconiers et tous les grands groupes de la place portuaire en profitent et entretiennent la congestion. On repaye les frais de stationnement alors que c’est eux qui ne peuvent pas charger ou décharger les navires », pense Fouda Fouda Gallus. Par conséquent, le Syntrac demande l’annulation de ces taxes imposées aux commerçants.

En définitive, le Syntrac propose notamment en ce qui concerne la gestion du bois, la création d’un port sec du côté de la Dibamba. « Nous avons rencontré les autorités de la Sanaga-maritime qui nous ont promis 15 ha de terrain. Ainsi les billes de bois quitteront de là uniquement lorsqu’elle seront prêtes à être chargées », confie Fouda Fouda Gallus.



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