Les résultats rendus publics vendredi 8 août donnent mathématiquement 5% d’admis de moins qu’en 2013.
Le Brevet de technicien supérieur (Bts), session de juin-juillet 2014, a rendu son verdict vendredi dernier, en fin de journée. Avec 7 511 admis, sur les 13 204 candidats inscrits cette année, le taux de réussite devrait mathématiquement tourner autour de 56.88%. Soit une baisse de 5% par rapport à la session 2013, où les résultats affichaient 62%. Au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), l’on se réjouit tout de même de cette juste moyenne, indiquant qu’avant 2013, on n’atteignait bien rarement les 50% de taux de réussite. En 2012, par exemple, on était seulement à 41% d’admis.
A propos du Bts 2014, l’on se souvient qu’en cours d’examen, des informations publiées dans certains médias faisaient état d’agitations enregistrées à Yaoundé et Douala. Selon ces journaux, en date du 11 juin, des candidats au Bts option journalisme, composant à l’Institut du Golfe de Guinée et à l’Ecole supérieure de gestion, auraient déchiré leurs épreuves en signe de protestations. Et en cause, l’une des épreuves qu’on leur a présentées relevait de la filière communication des entreprises. Aussi, ont-ils, affirmé avoir eu une épreuve pratique à la place d’une épreuve théorique. Sauf que, dans un point de presse organisé quelques jours plus tard à Yaoundé, le Pr. Dieudonné Pegnyemb, directeur des Accréditations universitaires et de la Qualité au Minesup, a démenti ces informations. Affirmant devant les médias ce jour que : « l’épreuve querellée a été analysée par un professeur d’université, journaliste de formation. Il n’a pas été question de descendre sur le terrain. Les candidats avaient simplement à faire une synthèse et un dossier de presse. » Néanmoins, selon le Pr. Pegnyemb, « aucune épreuve n’a été déchirée par les candidats au cours du Bts 2014».
Il a tout de même reconnu que des difficultés telles que le convoi de copies et l’inscription tardive des candidats sont toutefois survenues, mais n’ont en rien entravé la tenue de l’examen. Des arguments finalement peu convaincants pour justifier la polémique quasi permanente à chaque session du Bts.
